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Paris-Versailles, le tremplin automnal

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Epreuve incontournable de la rentrée, Paris-Versailles fête ce dimanche son 37e anniversaire. 25 000 accros du running seront au départ de cette Grande Classique marquée par le passage de la fameuse côte des Gardes. Pour performer, ou se tester en vue d’une échéance un peu plus lointaine.

Comme chaque année à pareille époque depuis 1976, Paris va s’éveiller dimanche les pieds dans les runnings. Embouteillage monstre et garanti au pied de la Tour Eiffel, lieu de départ d’où s’élanceront sur les coups de 10h les 25 000 participants à cette épreuve phare surnommée « La Grande classique ». La bien-nommée. « C’est l’événement sportif emblématique de la rentrée parisienne, véritable fête de la course à pied et de la randonnée pédestre », souligne Jean-François Martins, adjoint à la Maire de Paris en charge des Sports et du Tourisme.

Ce que fait la force et l’attrait de Paris-Versailles, c’est son format idéal avec 16 km au compteur, la prestigieuse carte postale qui fait office de décor d’arrivée (le château de Versailles), la beauté du tracé à travers la forêt de Meudon et enfin, parce que les runners sont un poil maso et qu’ils aiment jouer avec la douleur, la fameuse et redoutable côte des Gardes, située au km 6, véritable juge de paix de 2,3 km (avec des passages à 7%) qui coupe les pattes ou dope les ambitions.

C'est complet !

Face au succès rencontré, Paris-Versailles affichera donc une fois de plus complet ce dimanche. Comme l’an passé. Seuil maximal atteint et autorisé, afin de fluidifier le tracé et d’éviter les bouchons entre coureurs. Devant le gros peloton, qui sera là pour performer ou simplement se tester en vue des nombreuses échéances automnales à venir, un sacré casting de coureurs qui devraient affoler le chrono.

Parmi les favoris, on notera la présence de l’Ethiopien Mule Wasihun (vainqueur sortant), de son compatriote Desylal Sergo (champion d’Ethiopie de cross en titre), d’Abelatif Meftah (lauréat en 2010), de Benjamin Malaty (équipe de France de marathon) ou encore du Kényan Eliud Mwangi, récent vainqueur des 10km de Suresnes en 28’34. La bataille est lancée.

la rédaction