Thème n°7 : Les erreurs à éviter avant le marathon de Paris

Ne pas changer son rituel d'avant-course. - -
« Certains désagréments peuvent vous gâcher une course. Pour ne pas dire plus, comme... vous pourrir ce moment censé être de plaisir et d'accomplissement, ou réduire à néant des semaines d'entraînement intensif et continu ! A quelques jours ou quelques heures du départ, il est en effet tentant -notamment avant un marathon- de changer vos habitudes, de tester un "truc" lu ou entendu ci ou là. Mais n'en faites rien, car ce n’est absolument pas le moment de changer quoi que ce soit.
Idem en ce qui concerne l'entraînement. A ce stade, les dés sont jetés, nul besoin d'essayer de rajouter une séance, de faire du rab ou de s'imposer une séance qui vous mettra sur les rotules !
Tous vos équipements (chaussures, chaussettes, maillots, short, sous-vêtements) et votre apport alimentaire et hydrique pendant l'effort doivent être testés longuement à l'entrainement. Bien en amont. Histoire de valider ce que vous prendrez le Jour J. Soignez également votre repas la veille de la course car il est déterminant, et ce pour 2 raisons. 1. Vous aurez du mal à vous alimenter lors de la collation d'avant départ du fait du stress. 2. Il faut du temps pour assimiler vos réserves énergétiques, d'où cette obligation de bien stocker ses réserves énergétiques 24 à 48 heures avant la course.
Par ailleurs, n’oubliez pas de mettre de la vaseline sous les aisselles ou à l'entre-cuisses, sparadrap sur les tétons pour les hommes, protection des zones sensibles du pied. Car un simple frottement en début de course peut rapidement se transformer en douleur insoutenable à mi-parcours, pouvant même aller jusqu'au saignement ou à la plaie ouverte. Des ongles bien coupés constituent également le meilleur rempart contre les désagréments les plus fréquents observés en course à pied.
Enfin, n'oubliez pas de prévoir l'équipement le plus adapté aux conditions météo du jour : ni trop chaud, ni trop léger. En cas de pluie, de froid ou de vent le Jour J, un bon vieux sac poubelle de 100 litres recyclé en poncho fera l'affaire durant tout le temps où vous aurez à poireauter sur la ligne de départ. Une "seconde peau" dont vous vous délesterez au coup de feu du starter."