Vicaut : « On est tous là pour battre Lemaitre ! »

Jimmy Vicaut - -
Comment va s’articuler votre préparation jusqu’aux J.O. ?
Je ne sais pas encore si je ferai les championnats d’Europe (du 27 juin au 1er juillet à Helsinki, soit un mois avant les Jeux de Londres, Ndlr). C’est mon entraîneur Guy Ontanon qui décidera. Pour l’instant, je commence à peine à remettre les pointes. Cet hiver, j’ai dit que je ne ferai pas de saison en salle parce que je me blesse souvent à cette période de l’année. Je ne veux pas prendre de risques en vue des Jeux Olympiques. J’ai déjà gouté à une finale mondiale et je n’ai envie que d’une chose : y regoûter à Londres ! C’est mon objectif.
En attendant, vous poursuivez votre préparation, notamment avec le relais sacré vice-champion du monde cet été à Daegu. Que représente ce collectif pour vous ?
C’est très important. C’est toujours un plaisir de courir avec mes potes. Même si l’individuel reste la priorité, je considère le relais comme un plus pour moi. Mais un plus qui m’a toujours aidé dans ma carrière. J’étais content de retrouver, samedi, toute l’équipe à l’Insep. Il y a une vraie bonne ambiance entre nous. On est un véritable collectif. Il n’y a pas de rivaux, pas de clans. On s’amuse. On se chambre. On prend du plaisir et on fait de bonnes séances. L’ambiance est vraiment géniale.
Christophe Lemaitre n’est pas présent lors de ce regroupement. Ya –t-il une rivalité avec lui ?
On est tous là pour le battre ! Aujourd’hui, c’est évidemment le plus fort de nous tous. Ça nous motive d’essayer d’aller le chercher. Mais quand on est ici à l’Insep pour le relais, on ne pense pas à ça. Il n’y a pas de rivaux.
Que reste-t-il de votre incroyable médaille d’argent du relais derrière les Jamaïquains aux Mondiaux ?
On ne va pas se cacher que c’était vraiment un moment incroyable à vivre. Plus encore pour une jeune génération comme la nôtre. On ne dépasse pas les 25 ans ! J’espère que cela va continuer comme ça pour nous. Mais personnellement, je suis déjà passé à autre chose. Daegu, c’est oublié ! Désormais, je ne pense plus qu’à Londres !
Lors de ce regroupement, vous avez rencontré Olivier Girault, capitaine de l’équipe de France de handball championne olympique, du monde et d’Europe. Que vous a apporté cette rencontre ?
C’est toujours un plus pour nous de pouvoir partager avec des athlètes de l’expérience d’Olivier Girault. On a énormément échangé avec lui. Il nous expliqué très clairement ce que représentait le haut niveau aux Jeux Olympiques. Si l’on se qualifie pour Londres, ce qu’il nous a dit nous servira. On a tous pris note mais bon, personnellement, je préfère découvrir moi-même comment ça va se passer là-bas !