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EN VIDEO : déjà un gros crash en Formule électrique

Nick Heidfeld

Nick Heidfeld - AFP

La première épreuve de Formule électrique a été marquée par l’accrochage très spectaculaire entre le Français Nicolas Prost et l’Allemand Nick Heidelfd, ce samedi à Pékin. Sans gravité, heureusement.

Pour les grands débuts du championnat de Formule électrique, Nicolas Prost avait certainement espéré meilleure issue. Parti en pole position, le pilote e-DAMS Renault était pourtant en tête jusqu'au tout dernier virage dans les rues de Pékin. Mais sous la pression de l'ancien pilote de Formule 1 Nick Heidfeld, le fils d'Alain Prost s'est déporté, accrochant la roue arrière de l'Allemand. Ce dernier est parti en tonneau avant de venir buter sur la glissière de sécurité. Une image saisissante mais sans gravité pour Heidfeld.

Rapidement sorti de sa monoplace, il est ensuite venu haranguer Prost, lui reprochant son coup de volant à quelques encablures de l'arrivée. Finalement, c'est le Brésilien Lucas Di Grassi (Audi Sport ABT) qui rentre donc dans l'histoire comme étant le premier vainqueur d'un Grand Prix de Formule électrique. Petite consolation pour le clan français avec l'excellente deuxième place de Franck Montagny (Andretti). Prochain rendez-vous avec le GP de Malaisie, à Putrajaya, le 22 novembre.

Un accident pour lequel le fils d’Alain Prost « prend l’entière responsabilité ». Il écopera même de dix places de pénalité lors du prochain GP, en Malaisie (22 novembre). « J’ai fait une erreur, explique Nicolas Prost, joint par RMC Sport. Nick est arrivé, je voulais défendre l’intérieur en me disant que c’était le dernier virage et honnêtement, je n’ai pas vu qu’il était déjà là. Avec ces bordures, la voiture s’est envolée. Normalement, ça aurait dû être moins grave que ça. J’ai parlé avec Nick longtemps, on va dîner ensemble ce soir, donc il n’y a pas de problème entre nous. Je suis surement le plus déçu, je me sens très mal. Mais le plus important, c’est que Nick n’ait rien. J’ai revu les images, elles sont terrifiantes. Tout de suite, il m’a fait signe que ça allait. J’ai eu très peur pour lui, c’est un ami, c’est quelqu’un avec qui je suis très proche. »

la rédaction avec GB