Alonso arrive lancé

Fernando Alonso - -
Avec ses onze petits points de retard sur Mark Webber, le leader du championnat du monde, Fernando Alonso rêve d’une fin de saison triomphale. Qui l’eut cru le 11 juillet, à l’issue du Grand Prix de Grande-Bretagne, 10e manche du championnat du monde ? Ce soir-là, le pilote espagnol de Ferrari pointe à 47 points du leader Lewis Hamilton !
En arrivant au Japon, la Scuderia reste sur deux succès probants d’abord sur ses terres à Monza, où elle n’avait plus triomphé depuis 2006, puis à Singapour. Les résultats obtenus mais aussi la manière employée rendent forcément Alonso optimiste. « Nous avons gagné sur deux types de pistes très différentes, souligne-t-il. Ce qui confirme que notre voiture est très polyvalente. Nous pouvons aborder les prochaines courses sans crainte. »
Lauda : « Alonso ? C’est le meilleur »
Le redressement de l’écurie italienne, avec trois victoires et une deuxième place en cinq Grand Prix, a été spectaculaire. Ferrari profite évidemment de la défaillance de ses rivaux. Depuis que les contrôles sur les ailerons sont devenus plus stricts, les Red Bull ont plus de mal à afficher leur supériorité. Chez McLaren, Hamilton et Button ne parviennent pas à concrétiser le potentiel de leur auto. Et puis l’apport d’Alonso commence à porter ses fruits. « Il a été deux fois champion, et non par chance, explique l’ancien champion du monde Niki Lauda au journal autrichien Osterreich. Il est le meilleur pilote actuel. Quand vous regardez la vitesse du pilote, son intelligence, sa capacité à prendre des risques efficacement pour toujours marquer le maximum de points, il est tout simplement le meilleur. »
Avant le Grand Prix du Japon, Fernando Alonso peut croire en ses chances. « Les quatre dernières courses seront très difficiles mais je suis content de voir Ferrari toujours au top, glisse le président de Ferrari, Luca di Montezemolo. Ce n’est pas encore fini. Nous avons une équipe très forte avec une grande détermination et la volonté de faire bien les choses. » En cas de troisième titre mondial, l’Espagnol entrerait à coup sûr de plain-pied dans la légende Ferrari.