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F1 : et si Vettel avait triché ?

Sebastian Vettel

Sebastian Vettel - -

Malgré des images montrant un dépassement de Sebastian Vettel (Red Bull) sous drapeau jaune à Interlagos, la FIA a validé la victoire finale de l’Allemand. La manœuvre aurait pourtant pu le priver de son titre de champion du monde.

Les faits sont accablants. Les feux jaunes sont encore en train de scintiller sur le bord du tracé d’Interlagos lorsque Sebastian Vettel (Red Bull) déboite dans la ligne droite pour dépasser la Toro Rosso de Jean-Eric Vergne, qui n’offre aucune résistance. Une manœuvre interdite sous le régime de drapeau jaune qui aurait pu pénaliser l’Allemand de 20 secondes à l’arrivée du Grand Prix du Brésil. Un dépassement qui aurait surtout pu priver Vettel de son 3e titre de champion du monde consécutif, si la commission de course avait jugé bon de le sanctionner.

Avec cette pénalité, « Baby Schumi » se serait intercalé à la 9e place d’une course dans laquelle son rival au championnat, Fernando Alonso (Ferrari) aurait terminé 2e. Avec 16 points d’écart entre les deux hommes, le trophée aurait changé de propriétaire et Alonso serait reparti du Brésil avec un troisième titre de champion du monde dans son escarcelle.

La FIA valide le titre

Heureusement pour le plus jeune triple champion du monde de l’histoire, la FIA ne lui retirera pas son bien. Ferrari n'ayant pas fait appel dans les 48h suivant le Grand Prix, la Fédération internationale automobile a d'ores et déjà validé le titre de Sebastian Vettel. Son règlement ne prévoyant pas de recours possible après ce délai. « Pas de miracle », s’est exclamé Fernando Alonso sur Twitter. 

Après avoir été champion du monde virtuel pendant trois tours, le pilote Ferrari aura assisté toute la fin de saison à un traitement de faveur bien favorable à son adversaire de chez Red Bull. Dans sa folle remontée brésilienne, plusieurs manœuvres de Vettel sont contestées par Ferrari comme un dépassement sur une HRT. La bonne étoile de Sebastian Vettel, déjà épargné pour un dépassement en qualifications à Austin, a encore frappé.

Nicolas Paolorsi