RMC Sport

Ferrari comme en 2007 ?

Fernando Alonso

Fernando Alonso - -

Le dernier Grand Prix de la saison ce dimanche à Abu Dhabi ressemble comme deux gouttes d’eau à l’épilogue de la saison 2007 au Brésil. Cette année-là, Ferrari et Räikkönen avaient bénéficié de la rivalité fratricide chez McLaren pour l’emporter.

21 octobre 2007. Circuit d’Interlagos au Brésil. Comme cette saison, trois pilotes sont encore en lice pour le titre avant le dernier Grand Prix de la saison. Kimi Räikkönen chez Ferrari et Fernando Alonso et Lewis Hamilton chez McLaren-Mercedes. Le prodige britannique est idéalement placé pour être sacré dès sa première année parmi l’élite. Mais Alonso a prévenu : il ne fera aucun cadeau à son jeune coéquipier.

Les deux hommes ont passé la saison à se regarder de travers. Et leur inimité ne tarde pas à rejaillir sur la piste de Sao Paulo. Dès le premier tour, les frères ennemis se chauffent. Hamilton part à la faute et se retrouve 9e. Pendant ce temps, Räikkönen prend la tête de la course devant son coéquipier Felipe Massa, auteur de la pole position. La tension est palpable. Comble de malchance, Hamilton rencontre un problème de transmission au bout de six tours. Il rétrograde à la 18e place. Un écart fatal…

Alonso a déjà vécu ça

Malgré une remontée fantastique, l’Anglais termine septième et laisse Räikkönen rafler la couronne mondiale avec un point d’avance sur le duo Hamilton-Alonso ! Un scénario cruel qui n’est pas sans rappeler le Grand Prix d’Abu Dhabi de dimanche. Comme en 2007, Ferrari a favorisé un pilote. Comme en 2007, le second pilote de la Scuderia s’appelle Felipe Massa. Et comme en 2007, l’adversaire de l’écurie italienne doit gérer deux équipiers ennemis.

Car côté Red Bull, Mark Webber et Sébastian Vettel semblent décidés à tout mettre en œuvre pour arracher la décision. Chacun de leur côté. Au risque de tout perdre ? « Si Webber et Vettel s’accrochent comme en 2007, cela fera le bonheur d’Alonso, note Tambay. Ils n’ont donc pas intérêt à ce que cela arrive. » Reste à savoir si les deux outsiders sauront se montrer plus raisonnables que leurs prédécesseurs…

Alexandre Jaquin