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GP d'Australie : chronique d'un report inévitable

Le staff de Melbourne a eu beau s'activer, les qualifs n'ont pu être menées à leur terme

Le staff de Melbourne a eu beau s'activer, les qualifs n'ont pu être menées à leur terme - -

Des conditions climatiques dantesques sont venues perturber la séance de qualification du GP de Melbourne. La Q2 et la Q3 ont d’ailleurs été reportées à dimanche, avant la course (1h du matin, en France). En Q1, Nico Rosberg a signé le meilleur temps, tandis que Charles Pic et Jules Bianchi ont été recalés.

Il faudra donc patienter pour savoir qui s’offrira la première pole de la saison. On attendait Vettel, Grosjean, ou Alonso, mais c’est finalement la pluie qui a été l’actrice principale d’une séance de qualification rocambolesque. Initialement prévue à 7h (heure française), la Q1 a finalement débuté à 7h30 après trois reports successifs de 10 minutes, pour cause de pluies diluviennes. Profitant d’une accalmie, les 22 pilotes ont enfin pu s’élancer sur une piste savonneuse, pour 20 minutes épiques.

L’image, surréaliste, d’un commissaire de piste quittant le circuit avec les ailerons de Charles Pic et Felipe Massa entre les mains illustrent parfaitement le premier – et au bout du compte unique – acte du jour. Des tête-à-queue en pagaille sont ainsi venus émailler ces qualifs… sans queue ni tête. Tout s’est d’ailleurs joué sur le fil lorsque les pilotes, après plus de 10 minutes, prendront le pari des pneus intermédiaires, sur la piste enfin (à peu près) sèche.

Troisième temps pour Grosjean

La décision s’est donc faite sur deux tours à peine, durant lesquels Nico Rosberg (Mercedes) a su tirer son épingle du jeu, signant le meilleur temps du jour (1'43"380), devant Fernando Alonso (Ferrari) et Romain Grosjean (Lotus). Contrairement aux six éliminés : Maldonado, Gutierrez, Bianchi (19e), Chilton, Van der Garde et Pic (22e). Charles Pic, en grande difficulté sur l’Albert Park de Melbourne, pourra d’ailleurs s’estimer heureux de prendre le départ dimanche, alors que son temps, supérieur aux 107% réglementaires de la meilleure marque du jour, aurait pu lui valoir l’élimination (il sera finalement repêché en raison des conditions particulières).

Cette Q1 surréaliste n’était pourtant que le début d’une journée jusqu’au bout mouvementée. La météo changeante et les innombrables débris qui jonchent l’asphalte conduisent la direction de la course à repousser le départ de la Q2. Dix minutes d’abord. Puis vingt. Et vingt à nouveau. Alors que la luminosité décroît à vue d’œil, les reports s’enchaînent, rendant l’issue de ces qualifications de plus en plus incertaine. A 8h48, à deux minutes du nouveau départ théorique, les pilotes sont prêts à s’élancer, dans des conditions de visibilité qui paraissent insensées. La décision tombe enfin : la Q2 et la Q3 se dérouleront dimanche avant la course (1h du matin, en France). Après une année 2012 à suspense, le nouvel exercice commence fort

Le titre de l'encadré ici

Les 16 premiers|||

1. Nico Rosberg (Mercedes)     1:43.380             

2. Fernando Alonso (Ferrari)     1:43.850       

3. Romain Grosjean (Lotus)     1:44.284 

4. Sergio Pérez (McLaren)     1:44.300 

5. Mark Webber (Red Bull)     1:44.472

6. Felipe Massa (Ferrari)     1:44.635          

7. Sebastian Vettel (Red Bull)     1:44.657    

8. Jenson Button (McLaren)     1:44.688

9. Jean-Eric Vergne (Toro Rosso)     1:44.871

10. Lewis Hamilton (Mercedes)     1:45.456

11. Kimi Räikkönen (Lotus)     1:45.545

12. Paul di Resta (Force India)     1:45.601

13. Nico Hülkenberg (Sauber)     1:45.930

14. Daniel Ricciardo (Toro Rosso)     1:46.450

15. Valtteri Bottas (Williams)     1:47.328

16. Adrian Sutil (Force India)     1:47.330

Alexis Toledano