GP de France, entre impatience et excitation

- - -
Depuis le discours de François Fillon en faveur d’un retour du Grand Prix de France, vendredi au Castellet, l’engouement a encore monté d’un cran dans l’Hexagone. Du côté des pilotes français, la perspective de disputer un Grand Prix dans le Var, est une source légitime d’excitation : « Je croise les doigts pour que le projet se concrétise, confie Romain Grosjean (Lotus). C’est toujours plaisant d’avoir un Grand Prix national. L’engouement pour le sport automobile renaît. On a entendu beaucoup d’échos positifs après les deux premières courses et les premiers points de Jean-Eric (Vergne, au GP de Malaisie, ndlr). J’espère qu’on aura un Grand Prix assez vite », dit l’un des trois pilotes tricolores à disputer le championnat du monde de F1.
Si la décision n’a pas encore été actée, et le lieu pas encore définitivement choisi, le circuit Paul-Ricard est en pole pour accueillir le premier GP de France depuis 2008 à Magny-Cours : « Le Castellet est un circuit homologué par la Formule 1, affirme Claude Sage, administrateur délégué du circuit. Il faut préparer des aménagements pour le public, c’est-à-dire des tribunes provisoires, comme à Monaco. Il y a la place de les installer. On parle de 50 000 à 60 000 spectateurs sur trois jours, d’après le budget préparé par le GIP (Groupement d’intérêt public). »
Tambay : « Le GP de France s’est introduit dans la campagne présidentielle »
De plus en plus concret, le projet dépasse largement le cadre sportif : « J’ai l’impression que le GP de France s’est introduit dans la campagne présidentielle, note même Patrick Tambay, membre de la Dream Team RMC. Ça démarre de tous les côtés ! Depuis 2008, on n’en entendait presque plus parler et là, le dossier est chaud-bouillant. Il y a une forte volonté de faire ce Grand Prix de France. L’environnement est parfait. » Ne reste donc plus qu’à valider la décision et à établir un calendrier : « L’espoir est réel pour 2013, avant une alternance tous les deux ans (avec un autre pays, ndlr), conclut Claude Sage. En tout cas, plus rien ne s’oppose à ce que 2013 soit la première année pour un GP de France. »