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GP de France, entre impatience et excitation

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Le retour, de plus en plus crédible, d’un Grand Prix de France de Formule 1 en 2013 suscite de nombreux commentaires enthousiastes. La piste menant au circuit du Castellet aussi.

Depuis le discours de François Fillon en faveur d’un retour du Grand Prix de France, vendredi au Castellet, l’engouement a encore monté d’un cran dans l’Hexagone. Du côté des pilotes français, la perspective de disputer un Grand Prix dans le Var, est une source légitime d’excitation : « Je croise les doigts pour que le projet se concrétise, confie Romain Grosjean (Lotus). C’est toujours plaisant d’avoir un Grand Prix national. L’engouement pour le sport automobile renaît. On a entendu beaucoup d’échos positifs après les deux premières courses et les premiers points de Jean-Eric (Vergne, au GP de Malaisie, ndlr). J’espère qu’on aura un Grand Prix assez vite », dit l’un des trois pilotes tricolores à disputer le championnat du monde de F1.

Si la décision n’a pas encore été actée, et le lieu pas encore définitivement choisi, le circuit Paul-Ricard est en pole pour accueillir le premier GP de France depuis 2008 à Magny-Cours : « Le Castellet est un circuit homologué par la Formule 1, affirme Claude Sage, administrateur délégué du circuit. Il faut préparer des aménagements pour le public, c’est-à-dire des tribunes provisoires, comme à Monaco. Il y a la place de les installer. On parle de 50 000 à 60 000 spectateurs sur trois jours, d’après le budget préparé par le GIP (Groupement d’intérêt public). »

Tambay : « Le GP de France s’est introduit dans la campagne présidentielle »

De plus en plus concret, le projet dépasse largement le cadre sportif : « J’ai l’impression que le GP de France s’est introduit dans la campagne présidentielle, note même Patrick Tambay, membre de la Dream Team RMC. Ça démarre de tous les côtés ! Depuis 2008, on n’en entendait presque plus parler et là, le dossier est chaud-bouillant. Il y a une forte volonté de faire ce Grand Prix de France. L’environnement est parfait. » Ne reste donc plus qu’à valider la décision et à établir un calendrier : « L’espoir est réel pour 2013, avant une alternance tous les deux ans (avec un autre pays, ndlr), conclut Claude Sage. En tout cas, plus rien ne s’oppose à ce que 2013 soit la première année pour un GP de France. »

Aurélien Brossier