
GP de Malaisie : Vettel est intraitable !

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Le patron, c'est Vettel !
Mais qui arrêtera Sebastian Vettel ? Une semaine après avoir décroché la pole position à Melbourne, le triple champion du monde allemand (2010, 2011, 2012) a récidivé ce samedi en Malaisie en domptant ses adversaires, mais aussi une météo capricieuse puisque la pluie, tant redoutée, s’est invitée durant les qualifications. A l’issue d’une séance haletante en raison des conditions climatiques, le pilote Red Bull a devancé Felipe Massa (Ferrari) de neuf dixièmes et signé la 38e pole de sa carrière. « On savait que la pluie allait tomber même si, pour être honnête, on espérait y échapper, raconte l'Allemand. On a adopté un choix tactique différent des autres pilotes. En Q3, il était évident qu'il fallait changer les pneus. On l’a fait très tôt et je pense que nous avons pris la bonne décision. » Dimanche, Sebastian Vettel tentera de remporter son premier succès de la saison 2013.
Ferrari montre les crocs
Il faudra sans doute compter sur la Scuderia cette saison. Une semaine après les très belles 2e et 4e places de Fernando Alonso et Felipe Massa en Australie, les deux pilotes Ferrari ont à nouveau brillé sur la piste de Sepang. Le Brésilien partira ainsi en première ligne aux côtés de Sebastian Vettel et juste devant son équipier espagnol. « Ça a été un super samedi pour nous, se réjouit Fernando Alonso. Cela fait presque dix courses que l’on n’a pas été parmi les premiers en qualifications. C’est génial ! La course sera bien sûr difficile à cause de la stratégie, des pneumatiques et de la météo. On devra être très concentré. Mais c’est tout de même mieux de partir devant que derrière. La lutte pour le podium est entre nos mains. »
Ça ne s’arrange pas pour Grosjean
Le début de saison du Français Romain Grosjean est décidément bien compliqué. Après sa décevante 10e place à Melbourne, le Français a été éliminé en Q2. Il partira en 11e position. Un échec dû à une mauvaise stratégie, le pilote Lotus ayant trop tardé à entrer en piste avant d’être supris par la pluie avec les mauvais pneus. « On s’est raté sur la stratégie, a-t-il expliqué. A la décharge de l’équipe, le radar est tombé en panne entre la Q1 et la Q2. On ne savait pas s’il y avait des nuages. Nous étions en liaison avec Enstone (le siège de l’équipe en Angleterre, ndlr) mais ils n’avaient pas non plus les informations. On est donc resté sur notre plan qui était de faire un tour en début de Q2 avec les pneus qui avaient déjà un tour de qualif en Q1. Mais au moment où on a mis les pneus neufs, un rideau de pluie est arrivé et... rideau ! »
Vainqueur du Grand Prix d’Australie, son équipier Kimi Räikkönen a été moins heureux ce samedi. Le Finlandais, qui avait décroché la 7e place, a été rétrogradé de trois places par la direction de la course pour avoir gêné le pilote allemand Nico Rosberg (Mercedes). Il s'élancera donc en 10e position.
La météo, un arbitre imprévisible
C’est sans aucun doute la clé de ce Grand Prix de Malaisie. La chaleur étouffante sur le circuit de Sepang et surtout la pluie qui pourrait s’abattre sur l’asphalte malaisien, comme ça a été le cas tous les jours cette semaine, pourraient rendre la course complètement folle, dimanche. « Quand il pleut, il ne pleut pas à moitié, note Romain Grosjean. Il peut pleuvoir sur deux virages et pas ailleurs. Cela rend la course intéressante. Les pneus se dégradent énormément. » Les changements pneumatiques, qui s’annoncent nombreux, et les conditions climatiques seront donc sans aucun doute décisifs en Malaisie.