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GP de Monaco : Rosberg comme une évidence

Nico Rosberg

Nico Rosberg - -

Comme à Bahreïn et en Espagne, Nico Rosberg (Mercedes) s’élancera en pole position, dimanche au Grand Prix de Monaco. Dominateur en qualifications depuis le début du week-end, l’Allemand, né en Principauté, plane sur « son » circuit.

Rosberg, enfin la bonne ?

Il ne pouvait pas en être autrement. Auteur de tous les meilleurs temps lors des trois séances d’essais libres, Nico Rosberg (Mercedes) a signé la pole position, chez lui à Monaco, ce samedi en devançant son coéquipier, le Britannique Lewis Hamilton. Le pilote de 27 ans s’est parfaitement servi de ses connaissances des moindres recoins des rues monégasques, où il vit depuis tout petit, pour damner le pion aux Red Bull de Mark Webber et de Sebastian Vettel, pourtant très en vue. Intouchable en essais, Rosberg reste tout de même fébrile en course comme en témoignent ses 6e et 9e places en Espagne et à Bahreïn. « Les Mercedes sont performantes en qualifications mais ont une propension à ralentir en course, en atteste Patrick Tambay, membre de la Dream Team RMC. Là, c’est une tout autre affaire. On ne peut pas doubler facilement, ce n’est pas comme ailleurs. Il y aura probablement du monde derrière qui va klaxonner. » Toutes les conditions sont réunies pour que Rosberg signe enfin la 2e victoire de sa carrière après celle décrochée en Chine en avril 2012.

Vergne danse sous la pluie

Une fois n’est pas coutume, Jean-Eric Vergne sera le Français le mieux placé sur la grille de départ, dimanche. Le pilote Toro Rosso s’est montré très à l’aise lors des Q1 et Q2 disputées… sous la pluie. La donne a en revanche changé en Q3 dès lors que la piste s’est asséchée. « Je suis heureux d’être en Q3 mais on en veut toujours plus. S’il avait continué de pleuvoir, on aurait pu faire quelque chose de super, a-t-il reconnu. C’est déjà bien d’y être. On a vu que sous la pluie, ça marchait très fort dans la Q1 et la Q2. » Finalement, Vergne, qui n’avait jamais franchi le cut de la Q2 cette saison, partira de la 10e place, sa meilleure performance en 2013. Suffisant pour réaliser un coup en course ? Pas si sûr car du soleil est annoncé dimanche. « On a une très bonne voiture pour la course, assure-t-il. On l’a vu sur des longs runs lors des essais de vendredi. On peut s’attendre à une belle course. Tout est possible, j’aimerais bien. »

Grosjean entre chaud et froid

Malheureux (ou maladroit, c’est selon) lors des essais libres, Romain Grosjean a alterné le chaud et le froid. Le chaud d’abord lorsqu’il a réalisé le meilleur temps de la Q1 dès son premier tour entamé quatre minutes avant la fin des vingt premières minutes de qualification. Après avoir travaillé d’arrache-pied pour réparer la monoplace endommagée dans la matinée lors de la 3e séance d’essais libres, les mécaniciens ont été récompensés. Mais le soufflé est vite retombé. La faute à des consignes d’équipe quelque peu confuses. Bien placé dans la Q2, Grosjean a levé le pied pour économiser son carburant, comme le lui ont demandé ses ingénieurs avant de se raviser et de lui demander de pousser. Pris derrière l’Australien Daniel Ricciardo, Grosjean s’est laissé surprendre et n’a pas eu le temps de signer un meilleur chrono. Il partira en 13e position. Rageant… Mais moins que Jules Bianchi, obligé d’abandonner en raison d’un problème mécanique, quelques mètres seulement après son entrée en piste en Q1. Le pilote Marussia s’élancera à la 21e place dimanche. Charles Pic (Caterham) est 18e.

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N.C