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GP des Etats-Unis : Alonso fait durer le suspense

Lewis Hamilton et Fernando Alonso

Lewis Hamilton et Fernando Alonso - -

Sebastian Vettel pouvait être sacré dès dimanche, à une course de la fin de la saison, lors du Grand Prix des Etats-Unis. Mais Fernando Alonso a parfaitement résisté à son rival, bien aidé par la victoire d’un Lewis Hamilton ultra-compétitif. Le titre se jouera au Brésil, dans une semaine.

10 + 15 = 25. La donne était aussi simple qu’une petite addition avant ce Grand Prix. S’il parvenait à prendre 15 points de plus que Fernando Alonso à Austin, avant-dernière étape de la saison, Sebastian Vettel serait sacré champion du monde. Bilan des courses, l’Allemand, parti en pole, finit deuxième (18 points) et son unique rival dans la course au titre, troisième (15 points). Le compte n’y est pas, et cette saison à suspense connaîtra donc son épilogue au Brésil, dimanche.

Pourtant, tous les voyants semblaient au vert pour le pilote Red Bull. Très autoritaire en qualification, impressionnant en essais libres, il s’est élancé avec un Fernando Alonso, 7e sur la grille, loin dans son rétro. Mais un départ canon de l’Espagnol (3 places gagnées d’entrée) ainsi qu’un abandon précoce de Mark Webber (18e tour) ont rapidement rebattu les cartes.

Hamilton dans le rôle d’arbitre

Avec Alonso tranquillement installé en 3e position à plus de 30 secondes du duo de tête Vettel-Hamilton, on comprend alors que, sauf coup de théâtre, il faudra patienter pour le dénouement de la saison. Le suspense est même accru quand, à 14 tours du terme, le Britannique prend les commandes pour signer quelques minutes plus tard son 4e succès de la saison, lui qui quittera McLaren l’an prochain.

La ligne d’arrivée franchie, il est temps de ressortir la calculette. 13 points d’avance pour Vettel. Alonso gagne un nouveau sursis. Le dernier. Et sera donc condamné à l’exploit à Interlagos, tout en espérant une défaillance de son meilleur ennemi. Improbable, vu la fin de saison canon des Red Bull. Mais s’il y a bien une chose à retenir de cette année rocambolesque, c’est qu’il faut s’attendre à tout

Le titre de l'encadré ici

Le titre constructeur pour Red Bull|||

Si Sebastian Vettel devra patienter jusqu’au dernier Grand Prix de la saison, le week-end prochain au Brésil, pour décrocher un possible troisième titre de champion du monde consécutif, Red Bull s’est assuré le titre du championnat du monde des constructeurs, ce dimanche à Austin lors du GP des Etats-Unis. Avec 73 points d’avance sur Ferrari, l’écurie autrichienne ne peut plus se faire reprendre. Red Bull remporte ainsi son troisième sacre consécutif, en attendant peut-être celui de son pilote le week-end prochain…

Alexis Toledano