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Grand Prix de France : Fillon confirme

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En déplacement ce vendredi après-midi sur le circuit du Castellet, le Premier ministre a confirmé le retour de la F1 en France sans préciser le calendrier. Il a toutefois assuré que cela ne couterait rien à l’Etat.

En déplacement hier après-midi sur le circuit Paul Ricard du Castellet (Var), François Fillon, le Premier ministre a confirmé le retour de la F1 en France mais sans préciser le calendrier. « Ça ne pouvait se faire qu’ici pour des raisons techniques, historiques et financières », a insisté François Fillon. « C’est une manifestation de la puissance économique industrielle d’un pays, a-t-il ajouté. Tous les pays émergents veulent un Grand Prix de Formule 1 parce qu’ils ont compris que c’était une vitrine. Nous ne devons pas nous laisser impressionnés, ni abandonnés le terrain au motif que c’est difficile. »

Le Grand Prix de France doit se tenir un an sur deux en alternance avec une autre course. Spa en Belgique est sur les rangs, mais le projet outre-Quiévrain bute encore sur les financements. On ignore donc pour l’instant si les amateurs de F1 en France reverront les monoplaces en 2013 ou en 2014. « Une négociation est en cours avec les autorités de la F1 », poursuit le chef du gouvernement qui avance un écart « d'environ deux millions d'euros » entre les deux parties tout en assurant que ce retour ne coutera rien à l’Etat français et qu’il ne sera pas remis en cause par le résultat des élections présidentielles.

« Pas raisonnable d’investir dans un nouveau circuit »

« Il y avait un souhait des organisateurs de la F1 d’avoir un circuit proche de Paris. On a fait des tentatives et ça n’était pas possible et raisonnable d’investir dans un nouveau circuit compte tenu de la situation financière, explique-t-il. Le Castellet est un merveilleux circuit parfaitement apte techniquement à recevoir de la F1. » Le coût sera supporté en partie par les collectivités locales du Var ainsi que par des partenaires privés réunis au sein d'un Groupement d'intérêt public (GIP).