Grosjean : "L’Australie et moi, ça ne marche pas très bien"

Déçu mais pas abattu après son abandon sur la grille de départ, le pilote Français Romain Grosjean  estime, avec le sourire, que le Grand Prix d’Australie ne lui sourit jamais. Et que sa Lotus sera plus performante dans 15 jours en Malaisie.

Romain Grosjean, racontez-nous ce qu'il s’est passé au départ ?

Pendant le tour de formation, on a perdu toute la puissance moteur. On a eu un problème. On ne sait pas vraiment ce que c’est. On va chercher. Au moment où j’ai lâché la palette d’embrayage au départ, on a pris l’anti-calage. Ensuite, il n’y avait plus de puissance. On a dû abandonner.

N'est-ce pas encore plus difficile à encaisser alors que vous partiez en 9e position et que seulement 11 pilotes ont fini la course ?

Le plus frustrant, c’est de voir que Carlos Sainz est 5e. Il partait à côté de moi. Au départ, on pouvait être devant lui. Maintenant on est revenu dans le top 10 à la régulière lors des qualifications. On a une voiture qui a été dans le top 10 durant tout le week-end. Je pense que les conditions nous favorisaient pas mal ici. On verra en Malaisie. On va essayer de comprendre ce qui s’est passé. On aura une meilleure voiture en Malaisie.

Ce début de saison n’est pas idéal…

L’Australie et moi ça ne marche pas très bien (rires). En 2012, 2013, 2014 et 2015, je n’ai marqué qu’un point en tout, avec trois abandons et une course finie. Ce sera mieux au prochain.

Propos recueillis par Antoine Arlot à Melbourne