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Grosjean : « La victoire de Räikkönen va nous libérer »

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Romain Grosjean découvre les Etats-Unis à l’occasion de l’avant-dernier Grand Prix de la saison à Austin ce week-end. Avec l’idée de franchir un nouveau palier après le succès de son coéquipier Kimi Räikkönen à Abu Dhabi.

Romain, quelles sont vos premières impressions sur ce tout nouveau circuit d’Austin ?

Le circuit est beau, il a l’air d’un grand huit, avec des grands mouvements de terrain, des vallonnements, beaucoup de virages rapides, des épingles plus serrées. Sur le papier il est très sympa, il a l’air plutôt cool à rouler. J’ai hâte de découvrir ça.

C’est votre première fois aux Etats-Unis…

Je ne pouvais pas ne pas découvrir l’Amérique. Après, quand on est dans une semaine de course, c’est toujours un peu compliqué parce qu’on a envie de faire des choses, mais on n’a pas trop envie de perdre de l’énergie, donc on n’est jamais à 100% en découverte. C’est assez surprenant, tout est grand. Que ce soit les villes, les distances, les repas qu’on vous sert. Tout est plus grand. Et même le circuit qui représente assez bien l’Amérique. Tout est fait en « fois 2 ».

Ressentez-vous l’engouement, dans un pays dans lequel la F1 est peu suivie ?

Quand on marche dans les rues d’Austin, des gens nous reconnaissent. Donc il y a vraiment un public qui suit la F1 et apparemment les tribunes vont être bien remplies ce week-end. On espère que ça va prendre et qu’on reviendra souvent.

Comment avez-vous vécu le dernier Grand Prix à Abu Dhabi, entre la frustration de l’abandon et la victoire de votre coéquipier Kimi Räikkönen ?

Il y a eu de la frustration de ne pas avoir fini la course, de ne pas pouvoir terminer alors qu’on était dans une bonne position. Je suis allé passer les 7 derniers tours de la course dans le garage avec l’équipe et là c’est vraiment un sentiment de joie, de plaisir et de fierté de faire partie de la famille qui a pris le dessus. Cette victoire, on l’attendait depuis un moment. Ça va enlever un certain poids de nos épaules. C’est encourageant, ça va nous libérer pour la suite. 

Un pronostic sur la lutte pour le titre qui oppose Vettel et Alonso ?

Les deux sont très forts dans leur tête. Alonso est arrivé chez Ferrari en patron. Vettel est très fort aussi. Ça va se jouer sur des détails. La performance voiture va du côté Vettel. On a vu lors du dernier GP qu’il part dernier et qu’il s’en sort très bien, avec pas mal de chance.

Quel souvenir gardez-vous de Fernando Alonso, qui fut votre coéquipier chez Renault (2009) ?

Un très bon souvenir. J’ai appris énormément à ses côtés. C’est un pilote extraordinaire. J’adore passer du temps avec lui sur les paddocks. D’ailleurs, on fait toujours la parade des pilotes côte-à-côte. On parle de tout et de rien. Il est fort, dans une équipe qui a beaucoup d’expérience. Il ne lâche jamais rien.