Irrésistible Vettel

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« Seb était le plus rapide. On a essayé d’être compétitif mais dans le dernier tour, il était intouchable. » Lewis Hamilton a passé le stade de l’écœurement. Le pilote McLaren, 2e à l’issue des qualifications, s’incline face au talent de l’intraitable champion du monde en titre. Pour la dixième fois cette saison, la 25e fois de sa jeune carrière, l’Allemand partira en pole position d’un Grand Prix.
Impérial au volant de sa Red Bull, il a une nouvelle fois illuminé les séances de qualifications. Sur le tracé rapide de Monza, Vettel a ainsi devancé les McLaren de Hamilton (2e) et Button (3e), les Ferrari d’Alonso (4e) et Massa (6e) devant leurs tifosi, et enfin son équipier Mark Webber (5e). « Il a encore mis un point d’honneur à être le meilleur sur un circuit où on disait que les Red Bull ne seraient pas à leur avantage, note l’ancien pilote Patrick Tambay. C’est encore une performance extraordinaire. Vettel possède la vitesse de pointe, l’intelligence, la stratégie, la constance… Bref, tout ce qu’il faut pour être champion du monde. En tout cas, il assomme diaboliquement la concurrence cette année. »
« Je pensais que les écarts seraient plus serrés… »
Dimanche, l’Allemand a donc l’occasion de faire un pas de géant vers un deuxième sacre mondial qui ne peut plus lui échapper. Après les qualifications, l’intéressé lui-même était surpris par sa performance : « Je pensais que les écarts seraient plus serrés, a-t-il commenté. Cette année, la voiture est très bonne ici. L’équilibre est parfait. Je sens que je suis compétitif. »
En position de force avant le départ programmé à 14h, Sebastian Vettel pensera pourtant davantage à glaner des points qu’à assurer coûte que coûte la victoire. Sur un circuit où il ne s’est imposé qu’une seule fois (en 2008), le pilote âgé de 24 ans ne pense qu’à une seule chose : garder ses rivaux à distance. Un domaine dans lequel il ne connaît quasiment jamais l’échec.