La F1 bloquée en Chine

L’explosion d’un volcan en Islande a des répercussions même en Chine. Le grand cirque de la F1 est en train de l’apprendre à ses dépens après le Grand Prix de Chine qui a eu lieu ce week-end à Shanghai. Il n’y avait qu’à voir tout le team Ferrari, regroupé dans le hall de son hôtel à Shanghai, se masser autour d’un petit ordinateur portable pour suivre les derniers développements, pour comprendre l’agitation ambiante. Les écuries ont beaucoup de mal à regagner l’Europe où sont situées les usines et où se tiendra le prochain Grand Prix, dans trois semaines à Barcelone. Beaucoup d’aéroports sont actuellement fermés. Ferrari et Mclaren, très riches, ont décidé d’affréter des avions spéciaux pour rejoindre leurs bases ou du moins l’Espagne, épargnée par les fermetures d’aéroport. Ces vols pourraient accueillir des membres d’autres écuries s’ils ne sont pas complets. D’autres ont décidé de quitter la Chine pour trouver d’autres vols depuis les Etats-Unis, la Malaisie ou Hong-Kong. Si le transport des personnels se règle petit à petit, celui des monoplaces pose problème car les voitures doivent repasser à l’usine pour la première fois depuis l’ouverture de la saison. L’occasion de se faire une petite toilette avant le Grand prix de Barcelone le 9 mai, qui lui n’est pas menacé.