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La Scuderia veut enchaîner

Fernando Alonso

Fernando Alonso - -

Après son impressionnant week-end à Monza (1ère place pour Alonso, 3e place pour Massa), l’écurie italienne à le devoir de confirmer. La dernière ligne droite commence ce week-end à Singapour.

Le Grand Prix de Singapour, Fernando Alonso le connaît bien. En 2008, c’est même lui qui l’avait emporté. Pas forcément un bon souvenir pour autant. A la demande de l’écurie Renault, Nelson Piquet Jr avait volontairement provoqué un accident pour permettre à l’Espagnol de s’imposer. Flavio Briatore et Pat Symonds, les dirigeants de l’équipe avaient ensuite été suspendus par la FIA.

Deux ans plus tard, Alonso retrouve Singapour dans un tout autre état d’esprit. Troisième l’an dernier avec Renault, il espère faire au moins aussi bien cette année au volant de sa Ferrari. Après sa victoire à Monza il y a dix jours, il n’a plus que 21 points de retard sur Mark Webber. A cinq courses de la fin du championnat, le titre est encore jouable. « Nous devons faire cinq Grand Prix sans erreur, avec certainement un podium à chaque course, assure-t-il. Si on n’y arrive pas, il sera impossible de gagner. »

Reste à savoir si la réussite de Ferrari en Italie n’était qu’un coup d’éclat ou s’il s’agit véritablement d’un retour aux affaires. Sur un circuit comme Monza, l’un des plus atypiques du calendrier, les voitures sont spécialement configurées. L’écurie italienne, qui roulait à domicile, ne pouvait pas se rater et elle se préparait déjà depuis plusieurs semaines.

Le circuit de Singapour, lui, a des exigences mécaniques bien différentes. Plus question de faire jouer la pointe de vitesse, un domaine où les Red Bull de Webber et Vettel sont en retrait. Sur ce circuit urbain, il s’agit plutôt de maximiser l’adhérence et les trajectoires. « Nous savons que les circuits de Singapour et Suzuka (le 10 octobre) seront très bien pour les Red Bull, admet d’ailleurs Alonso. Nous devrons être au maximum. »

Après une année 2009 vierge, Ferrari aura du mal à passer une 2ème saison de suite sans titre. A partir de maintenant et jusqu’à la fin de la saison chaque Grand Prix est crucial. Car dès la première contre-performance, tout ce qui a été construit à Monza pourrait s’effondrer.

C. Z. (avec A. A., à Singapour)