Le GP de France de retour

Lewis Hamilton au Castellet - -
Romain Grosjean, Jean-Eric Vergne et Charles Pic, trois Bleus sur la grille de départ de la saison 2012. C’était la première bonne nouvelle pour la F1 en France. En déplacement pour la campagne électorale à Toulon, ce vendredi, François Fillon fera un crochet par le circuit du Castellet (Var). Il confirmera que le Grand Prix de France, dont la dernière édition avait eu lieu en 2008 à Magny-Cours (Nièvre), renaitra de ses cendres dans un futur proche après d’intenses discussions ces derniers mois entre toutes les parties. Il aura lieu une saison sur deux, selon le principe de l’alternance avec un autre pays, au Castellet.
Le circuit varois n’a plus accueilli la F1 depuis la victoire d’Alain Prost en 1990. Mais il reste à savoir si le public français assistera dès 2013 à sa propre course ou s’il devra patienter jusqu’en 2014. Et aussi si leurs voisins belges seront bien les partenaires de cette valse à grande vitesse. Les organisateurs du Grand Prix de Belgique ont découvert ce jeudi matin dans les médias que le premier Ministre français allait faire une annonce concernant le Grand Prix de France ce vendredi. Et pour cause, ils ne sont absolument pas prêts à évoquer leur avenir.
Le GIP en cours de création
Si la France a bien reçu un contrat pour l'organisation d'un Grand Prix une année sur deux, ce n'est pas le cas des promoteurs du GP de Belgique qui attendent toujours le document pour le transmettre au gouvernement de Wallonie. Un retard qui s'expliquerait par les difficultés à payer le plateau de la course 2012 (le 2 septembre sur le circuit de Spa-Francorchamps), pour le dernier Grand Prix avant la fin du contrat les liant à Bernie Ecclestone. Une situation qui oblige la France à réfléchir à une solution de secours.
D’ailleurs, les porteurs du dossier français doivent encore régler quelques détails. Pour le moment, le contrat définitif avec le grand argentier de la F1 n'a pas encore été signé. Le GIP (groupement d'intérêt public), qui va assurer le financement du Grand Prix, est également toujours en cours de création. Même si rien n'est réellement ficelé, la prise de parole du premier Ministre indique quand même que les autorités françaises sont désormais sûres de leur coup. La France aura son Grand Prix. Et le Castellet renouera avec son glorieux passé.