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Les Flèches d’argent éclipsent les Red Bull

Sebastian Vettel

Sebastian Vettel - -

Les essais qualificatifs ont été marqués par les difficultés du double champion du monde Sebastian Vettel. Et la suprématie semble-t-il retrouvée des McLaren.

Petit événement ce samedi : Sebastian Vettel n’a pas franchi la ligne d’arrivée en conquistador. Comme d’habitude. Cette fois, le pilote allemand n’a pas réalisé le meilleur temps de la séance d’essais qualificatifs. Une première depuis le 15 octobre 2011 et le Grand Prix de Corée du Sud. Lui, l’homme aux 30 pole positions, l’égal de Nigel Mansell la saison passée avec 15 poles lors du même exercice, a fini 6e et s’élancera en troisième ligne aux côtés de son partenaire australien Mark Webber. Derrière les McLaren Mercedes d’Hamilton et de Button.

« Comme je l’ai dit, j’ai fait une erreur au début du tour (Q3, ndlr). Nous n’étions pas assez bons mais il n’y a pas de raison de paniquer. La course c’est demain. On verra ce qu’on fera… » La polémique lancée par Red Bull et Lotus sur le F-duct (élément de l’aileron arrière) des voitures Mercedes n’y a rien changé. Le système utilisé sur les monoplaces McLaren a été jugé conforme par la FIA. Et ce sont donc bien elles qui tiendront les devants, dimanche, sur la piste de Melbourne.

Ferrari et Räikkönen déjà dans le dur

Fernando Alonso n’a pas affiché le même recul que Vettel. Détenteur du cinquième temps quasiment au terme de la Q2, l’Espagnol est sorti de piste. N’a pas pu repartir. Et s’en est vertement pris à un commissaire de course le sommant de pousser sa voiture. « Si nous améliorons rapidement la voiture, nous pouvons encore viser de grandes choses, a lâché l’intéressé, 12e au départ dimanche (Massa est 16e, ndlr). Mais si ce n'est pas le cas, ce n'est pas la peine de rêver. Nous avons travaillé 24 heures par jour avant cette course, maintenant il faut travailler 25 heures.» Le spectre d’une nouvelle année galère pour la Scuderia transpire déjà dans les propos d’Alonso.

Son défaitisme faisait d’ailleurs écho au retour manqué de Kimi Räikkönen. Après deux ans consacrés au rallye, le Finlandais espérait signer un come-back remarqué. S’il s’est bien distingué, c’est pour avoir trop pris son temps et manqué de rigueur en Q1. Ses deux erreurs de pilotage n’ont jamais eu le temps d’être rattrapées par un vrai tour rapide. « Je suis sûr que je peux faire mieux que 18e» a lâché Kimi. Histoire de faire mousser l’hypothèse d’une remontée dimanche ?