Présentation du nouveau circuit de Valence

Trulli : « Il n'y a pas l'atmosphère de Monaco »
Le circuit de Valence serpente le bord de mer, au milieu des yachts, mais on ne peut pas vraiment le comparer à "son cousin" monégasque. Le tracé espagnol est en effet bien plus rapide, comme nous le confirme le pilote italien Toyota, Jarno Trulli : « C’est un bon compromis entre un vrai circuit et un circuit de ville. Il n’a toutefois pas l’atmosphère de Monaco. Déjà, on a beaucoup plus de place et le circuit est plus rapide avec de longues lignes droites et de gros freinages. Valence se rapproche davantage du Grand-Prix de Montréal. »
Bourdais : « Une petite période d'apprentissage »
Les pilotes ont donc découvert hier ce tout nouveau tracé. En difficulté depuis plusieurs semaines, Sébastien Bourdais attaquera le Grand Prix d'Europe avec prudence. Il lui faudra immédiatement prendre ses marques en évitant d'abîmer la voiture sur les murs de ce tracé urbain : « On a essayé de prendre les marques des points de freinage, car après tout est quasiment en aveugle. Tous les murs se ressemblent avec leur couleur béton. Et comme il y a 25 virages, ce sera déjà un petit défi de se rappeler comment négocier chacun d’entre eux. Ce ne sera pas simple car le circuit est assez long (5,440 km) : cela demande donc une petite période d’apprentissage. »
Après neuf ans au Nürburgring, le Grand Prix d'Europe de F1 se déroulera donc sur le nouveau circuit urbain de Valence. Rendez-vous dimanche à 14h pour retrouver tous les pilotes après les trois semaines de trêves estivales.