Troisième pole d’affilée pour Webber

Troisième pole position consécutive pour Mark Webber - -
Webber, l’homme en forme
Depuis le début du mois, l’Australien est sur un nuage. Et visiblement, le pilote de Red Bull-Renault n’a pas envie d’en redescendre. Il a décroché sa troisième pole-position d’affilée (sa quatrième de la saison) ce samedi, devant Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) et Sébastian Vettel, son coéquipier. Vainqueur des deux derniers Grands-Prix, Mark Webber, leader du championnat du monde, n’est talonné au classement que par son coéquipier allemand qui possède le même nombre de points (78), mais un nombre inférieur de victoires.
L’Australien affirme pourtant que cette séance n’a pas été de tout repos. « Je suis parti en qualifications sur la réserve et avec un peu d’angoisse, car on a eu un problème moteur vendredi. Mais finalement, tout s’est parfaitement déroulé et j’ai pu donner le maximum. » Depuis le début de la saison, son écurie domine les séances de qualifications : sept épreuves et autant de « poles » pour les Red Bull, qui allient rapidité et fiabilité. La concurrence en montrerait des signes de lassitude : « J’ai le sentiment que les Red Bull sont un peu intouchables, même si j’espère quand même jouer la victoire », lâche ainsi Lewis Hamilton, intercalé sur la grille entre les deux bolides au moteur Renault.
Ferrari, la déception
La situation se présente nettement moins bien pour la Scuderia, qui espère pourtant briller à
l’occasion du 800e Grand-Prix de sa longue et prestigieuse histoire en championnat du monde de F1. Mais Felipe Massa, triple vainqueur en Turquie, n’a réussi que le huitième temps. Et Fernando Alonso n’a même pas réussi à se qualifier pour la Q3, avec une douzième place sur la grille. Ce dernier considère « qu’il n’a pas été lent » et pointe du doigt les performances de sa voiture, qui doit encore être améliorée. « Dès la première séance, nous avons réalisé que nous n'étions pas compétitifs et qu'il serait difficile de jouer la pole », regrette l’ancien champion du monde.
Schumi, la satisfaction
Cinquième sur la grille de départ, le revenant allemand réalise une très bonne séance de qualifications et revient peu à peu au niveau qu’on est en droit d’attendre d’un champion de sa trempe. Michael Schumacher regardera donc les Ferrari dans ses rétroviseurs au départ de la course. Mais c’est surtout la première fois de la saison que le septuple champion du monde devance son coéquipier Nico Rosberg, qui partira juste derrière lui. Sans un tête-à-queue lors de la dernière séance, le pilote allemand aurait même pu obtenir un meilleur résultat. Il reste néanmoins satisfait : «On était loin à Barcelone et là, on a fait un pas en avant. Nous nous sommes rapprochés des ‘Flèches d’Argent’ (McLaren-Mercedes, ndlr). Je pense que j’ai fait des progrès et je me sens de mieux en mieux. J’ai été éloigné des circuits pendant trois ans mais depuis Bahreïn mi-mars (il était parti en 7e position et avait pris la 6e place, ndlr), il est évident que j’ai progressé… »