Vasselon : « On ne peut pas avoir deux règlements en F1 »

Pascal Vasselon, en quoi consistait la réunion entre la FOTA et les pilotes ce matin ?
Nous avons voulu faire un briefing pour les pilotes afin de leur dire où en était la situation.
Les pilotes sont-ils inquiets ?
Dans la mesure où des incertitudes planent sur le championnat de l’année prochaine sur la réglementation, la validité de l’engagement des teams, oui j’imagine que les pilotes s’inquiètent. La réunion de ce matin avait pour but de partager avec eux les derniers développements des discussions entre les teams de la FOTA.
Cela témoigne-t-il d’une situation de crise ?
On ne peut pas nier qu’il y ait une situation de crise. Mais il ne faut pas concevoir d’inquiétude majeure parce qu’il y a une volonté de tout le monde d’avoir un championnat l’an prochain. On va trouver une solution. Ce n’est pas confortable en ce moment parce qu’il y a des incertitudes, mais je ne suis pas trop inquiet. Nous aurons des courses l’an prochain.
Toyota faisait partie des membres les plus virulents contre ce nouveau règlement. Quelle est la position de l’écurie aujourd’hui ?
Comme Ferrari et les autres membres de la FOTA, Toyota sait exactement dans quelles conditions elle souhaite participer à un championnat l’année prochaine. Mais il y a chez Toyota comme chez les autres écuries une vraie détermination d’avoir un championnat l’année prochaine. Rien ne sera fait qui ne sera pas constructif.
Comment trouver un compromis ? Ou se situe le nœud du problème ?
Il se situe dans l’acceptation des conditions mises en place par la FOTA. Il est difficile d’en dire plus parce que c’est le nœud du problème.
Ces conditions sont-elles sportives, budgétaires, ou politiques ?
Il y a des conditions quant à la gouvernance de la F1. La FOTA a élaboré un nouvel accord qui permettrait de mettre en place une gouvernance satisfaisante de la F1. Ensuite il y a un achoppement au niveau des règlements. Le bon sens dicte qu’on ne peut pas avoir deux règlements en F1. Les teams FOTA demandent qu’il n’y ait qu’un règlement basé sur celui de 2009 avec des aménagements faits pour réduire les coûts.
Ces aménagements peuvent-ils être mis en place sous la présidence de Max Mosley ?
Ça fait partie des choses à voir. Max Mosley, comme tout le monde doit être ouvert et constructif. C’est peut-être possible, même si cela semble difficile.