F2: l'énorme vol plané du Français Sami Meguetounif qui crée un carambolage dès le départ du sprint en Autriche

Le jeune pilote français de Formule 2, Sami Meguetounif (Trident), a été l'auteur de deux énormes tonneaux ce samedi lors du départ de la course sprint en Autriche. Un dangeureux vol plané au-dessus de deux monoplaces dans le virage 3 du deuxième tour duquel il est sorti indemne.

Le drapeau rouge sorti dès le départ. Avant d'assister aux qualifications du Grand Prix d'Autriche de F1, les spectateurs venus garnir les gradins du circuit de Spielberg ont assisté à un accrochage impressionnant, ce samedi, sur le départ du sprint de Formule 2, finalement remporté par l'Espagnol Josep Maria Marti (Campos Racing).

Un vol plané effectué sur plusieurs mètres par le jeune pilote français de 21 ans, Sami Meguetounif, dans le deuxième tour de la course. Un incident survenu alors que le Français était à la lutte, à l'intérieur du virage 3, avec le Britannique Arvid Linblad (Campos). Rentré dans la roue de son poursuivant, le pilote tricolore de l'écurie Trident s'est envolé avant de faire deux tours complet sur lui même dans les airs au-dessus de la monoplace du Britannique et de celle de Luke Browning (Hitech), pris malgré lui dans l'accident.

Un halo de protection encore une fois précieux

Les commissaires ont immédiatement arrêté la course alors que les trois pilotes impliqués sont immédiatement sortis de leurs baquets. Si les trois monoplaces sont hors d'état, aucune blessure n'est à signaler pour les pilotes éliminés directement après leur carambolage. "Il est sorti de nulle part, je ne savais même pas qu'il était là", s'est montré surpris Lindblad, en direct, à la radio, en évoquant Meguetounif.

Le Marseillais, à deux doigts d'heurter le casque de Browning, a été sauvé par son halo de protection, cet arceau précieux dressé au-dessus de la tête des pilotes. Dispositif controversé lors de son instauration en 2018, le halo a depuis conquis le paddock. "Je n'étais pas pour le halo il y a quelques années, mais je pense maintenant que c'est le truc le plus génial en F1, car sans ça je ne serais pas aujourd'hui là pour vous parler", avait reconnu Romain Grosjean après un grave accident en 2020 au GP de Bahreïn.

S.I.E.M