GP Explorer 3: "Au premier virage, il a failli sortir", GMK raconte sa virée mouvementée avec Inoxtag au volant de sa Porsche à 400.000 euros

GMK, vous avez laissé Inoxtag conduire votre Porsche GT3 RS sur le circuit Bugatti du Mans, en marge du GP Explorer 3. Et l’expérience a semblé assez mouvementée…
A la base, je devais faire deux fois deux tours sur la piste (d’abord avec une Ferrari, puis avec la Porsche GT3 RS). C’est moi qui étais censé conduire. Sauf que quand j’étais dans la Ferrari lors des deux premiers tours, Inox m’a lancé le défi. Il m’a dit: ‘Je veux conduire ta GT3 RS’. Je me suis dit bon (il grimace)… la voiture a 93km, elle vaut 400.000 euros. La confier à Inox, je n’étais pas sûr. Mais vu qu’il m’a mis au défi face à la caméra, devant tout le monde, j’ai voulu porter mes petites baloches et j’ai dit ok. Saut qu’au premier virage, il a failli sortir…
Sur les images de la caméra installée dans la voiture, Inoxtag semblait euphorique au volant. Vous nettement moins…
Mais il y a quand même des risques! Le gars était dans un état d’excitation second. Je le connais Inox et là, il était surexcité. A un moment, on était à 230km/h, avec un mec surexcité qui n’est même pas conscient de ce qu’il est en train de faire, dans une voiture à 400.000 balles. Et hormis la voiture, il y a surtout moi et mon intégrité physique. C’était aberrant. En sortant, je lui ai dit: ‘Heureusement que c’est fini, il était temps que ça s’arrête."
Avant les deux tours d’Inoxtag, vous avez-vous-même piloter votre Ferrari sur le circuit. Comment vous êtes-vous senti?
C’est une voiture qui a quasiment 750 cheveaux sur les roues arrière. On n’a pas eu de tour de chauffe pour chauffer les pneus. C’est pour ça que je suis parti en burn avec de la fumée, parce que je voulais chauffer au minimum les pneus arrière pour qu’ils soient à température. C’est très dur à gérer une caisse comme ça, qui a 750 cheveaux. C’est très bestial et avec des pneus froids, c’est un suicide. Mais j’ai quand même réussi à bien me débrouiller. De toute façon, c’était une exhibition, ce n’était pas une course.
Pourquoi ne participez-vous pas au GP Explorer?
Je ne peux pas, parce que physiquement, j’ai la tête qui sort du halo. A un moment, on s’est posé la question de faire une écurie avec Inox. Mais physiquement, ce n’était pas possible pour moi. Je suis un débrouillard, j’ai un bon coup de volant, mais je ne suis pas non plus un pilote de sport auto. J’ai une certaine expérience parce que dans ma vie, j’ai dû avoir peut-être deux-cents voiture de sport, donc forcément, je sais les conduire. Mais je n’ai pas la prétention de dire que je suis un pilote professionnel, loin de là.
Pourquoi être revenu animer ce GP Explorer 3, après avoir été déjà présent lors de la deuxième édition?
J’ai eu la chance d’être invité par Squeezie et je le remercie pour ça. Pour moi, c’est l’événement parfait qui fait le lien entre la création de contenu et le sport automobile. Moi, je ne pas un pilote de Formule 1, ni un Sebastien Loeb, mais je suis un créateur de contenu automobile. C’est un honneur d’être sur cet événement donc à chaque fois qu’on m’invitera, je ferai en sorte d’être là avec grand plaisir.
Quels sont vos liens avec Squeezie?
Je ne pensais pas au début, mais Squeezie est un grand passionné de voitures. Il a lui-même quelques belles voitures, il aime regarder des vidéos à ce sujet. Pour organiser un événement comme ça, il faut avoir un minimum de connaissance et de passion pour l’automobile. Moi je regardais ses vidéos et lui regardait aussi les miennes. Un jour, on s’est contactés par le biais d’amis communs et il m’a proposé d’être présent sur la deuxième édition du GP, j’ai évidemment accepté. On a fait une vidéo ensemble pour l’annonce et ça a super bien marché, parce que les gens aiment bien aussi voir Lucas (le prénom de Squeezie), sans qu’il y ait forcément de concept ou beaucoup de prod. Et c’est vrai que mes vidéos sont très peu produites. C’est avec l’aide de connaissances, avec mon ami Charles qui me filme, c’est nature-peinture.
Comment trouvez-vous l’organisation de ce GP Explorer 3?
C’est un niveau professionnel. Il n’y a pas un raté. Je pense qu’ils ont mis un budget de malade mental pour en arriver à ça. L’organisation est top à tous les niveaux. J’ai été super bien géré, le transport de mes voitures aussi. C’est vraiment exceptionnel.
Au sein de votre collection de voitures, quel est votre modèle préféré en ce moment?
Ma petite pépite, c’est ma Lamborghini Aventador SV Roadster, qui est toute neuve. Elle blanc mat avec un toit carbone. Elle me fait kiffer à mort… (un énorme bruit de moteur résonne soudainement dans le garage). Ça, c’est le 1000tipla (de Vilebrequin) qui démarre. Il est venu couper notre interview carrément. Ça réveille hein (sourire).