Loeb : « C’est compliqué… »

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Sébastien Loeb, une semaine après le rallye d’Argentine, vous voilà en Espagne pour y disputer la Porsche Supercup en lever de rideau du GP d’Espagne. Quelle polyvalence !
Peut-être. J’ai décidé de me retirer un peu du rallye cette année. On freine un peu. Je ne ferai que quatre courses. Avec Citroën, le projet est d’aller en WTCC (voitures de tourisme) l’an prochain. Cela me plairait bien. J’ai très peu d’expérience en circuit. J’essaie d’en emmagasiner dès que j’en ai l’opportunité. En plus, j’aime ça ! Le programme est bien chargé et bien varié.
Quelles sont vos sensations en circuit ?
Pour moi, c’est compliqué. Je suis moins dans mon élément que lors d’un rallye où je peux gérer mon approche durant les trois jours. Ici, il n’y a rien à gérer. Dès le premier virage, il faut être dedans. On risque de se faire sortir par quelqu’un et de tout perdre. C’est plus tendu. Ça demande beaucoup de concentration et de réactivité à cause des voitures autour.
Regrettez-vous ne pas avoir pris le départ d’un Grand Prix de Formule 1 ?
Non. Je me dis que si je ne l’ai pas fait, c’est que cela ne devait pas se faire. Je n’ai pas de regret. En 2009, j’ai eu la chance de pouvoir essayer des Formule 1, dont la Red Bull, la voiture au top du moment.
Que pensez-vous de cette saison de Formule 1 avec notamment quatre pilotes français ?
C’est clair qu’on n’en voyait pas beaucoup ces derniers temps. Quatre, c’est top, il faut en profiter. Romain Grosjean est dans le coup (le pilote Lotus est 7e au championnat du monde). C’est toujours intéressant de voir les courses. Cette année, c’est disputé. Avec les pneus, ce n’est pas facile à suivre. Mais en tout cas, c’est animé.
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