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Lorenzo plein gaz

Jorge Lorenzo

Jorge Lorenzo - -

Quatrième sur la grille de départ à Silverstone, Jorge Lorenzo (Yamaha) a fini par croquer ses adversaires pour remporter la 21e course de sa carrière. Avec trois victoires en un mois et demi, l’Espagnol fonce vers le titre.

Il était attendu au tournant. Après ses deux victoires consécutives au Grand Prix de France et en Catalogne, Jorge Lorenzo (Yamaha) se devait de confirmer sa domination sur le tracé de Silverstone. En pleine confiance, l’Espagnol est en train de tout rafler. A tel point que les différents teams se l’arrachent. Et si Honda voyait en lui le remplaçant idéal de Casey Stoner (Honda), qui prendra sa retraite à la fin de la saison, l’Andalou a finalement résigné deux ans chez Yamaha.

Alors sur l’asphalte britannique, Jorge Lorenzo a commencé par faire le dos rond tout en sachant que son heure viendrait. Quatrième sur la grille, il a même laissé la vedette à Alvaro Bautista (Honda Gresini), premier pilote hors team officiel à signer la pole position en 2012. En retrait dans les cinq premiers tours, Lorenzo a rapidement mis la machine en route pour venir croquer le duo Bautista-Stoner et couper la ligne avec trois secondes d’avance sur ses poursuivants.

De Puniet : « Il faut rétablir la situation »

En décrochant sa 4e victoire de la saison, Jorge Lorenzo conforte son statut de leader du championnat du monde. Il détient exactement le même nombre de points (140) après six courses que lors de son titre de champion du monde décroché en 2010. Derrière, les pilotes Honda se sont partagées les miettes. Et à ce petit jeu, c’est Casey Stoner qui limite le mieux la casse. En renouant avec le podium, l’Australien reste en embuscade à 25 unités de Lorenzo au classement des pilotes.

De son côté, Randy De Puniet (ART) et sa modeste CRT ont essayé de tirer leur épingle du jeu. Avec une énième 12e place, le Tricolore ne peut guère viser mieux depuis le début de saison. « Mais je n’ai pas fait ce que j’aurais aimé faire, souffle le natif de Maisons-Laffitte. J’ai manqué pas mal de points importants depuis le début de l’année. Il faut rétablir la situation mais il n’est pas trop tard. On n’est qu’au premier quart de la saison. » Avec 11 petits points au compteur et le statut de premier pilote CRT, les priorités de De Puniet sont bien loin de celles de Lorenzo. Le symbole d’une catégorie qui roule définitivement à deux vitesses.