Rossi sous pression

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Trois semaines se sont écoulées depuis la première course de la saison à Doha où le champion du monde a dû mener une lutte féroce en tête pour renouer avec la victoire. Aidé par la chute prématurée de Casey Stoner, alors premier, Valentino Rossi entamait de la meilleure façon une saison s’annonçant comme très disputée.
Rentré en Europe, l’Italien connut un retournement de situation avec une chute alors qu’il s’entrainait en motocross près de chez lui. Relevé avec des contusions au dos et à l’épaule, le «Docteur» a pu compter sur une semaine de répit grâce au nuage volcanique qui a paralysé le transport aérien. Même si ce coup du sort a une fois de plus joué en sa faveur, le Grand Prix de ce week-end s’annonce compliqué à plusieurs titres. «Mon épaule est encore douloureuse, confie Rossi, et même si j’ai fait du scooter en Italie, il n’y a qu’une fois sur la moto que je pourrais me rendre compte de la situation!»
Voilà un premier revers dont le numéro 46 est peu habitué, lui qui n’a connu les blessures qu’en de rares occasions dans sa carrière, qui plus est au sein d’un plateau MotoGP composé d’adversaires redoutables : «Jerez est le rendez-vous incontournable du Championnat, continue-t-il. Ici, il se passe quelque chose d’unique. J’adore cette piste et le public est survolté. Gagner ce Grand Prix est un moment très particulier.»
Valentino Rossi semble peu armé pour pouvoir contredire les ambitions de ses rivaux espagnols, Dani Pedrosa et Jorge Lorenzo, son coéquipier, sans oublier Casey Stoner, incroyablement rapide par le passé sur ce circuit et qui aura à coeur d’oublier sa boulette du Qatar d’où il est reparti sans aucun point au Championnat.