Pescarolo : « Jean Py a détruit l’une des plus belles écuries du Monde »

Henri Pescarolo lors des 24 heures du Mans 2005 - -
Henri Pescarolo, comment vous sentez-vous aujourd’hui ?
Je suis complètement catastrophé et scandalisé. On se rend compte que c’était prémédité. Quand il est arrivé, les garanties qu’apportaient Jean Py étaient celles que je recherchais. C’est un gros industriel et en reprenant l’écurie pour 1€ symbolique, il s’engageait à ce que l’écurie reste au plus haut niveau en endurance. Mais progressivement, on s’est aperçu qu’on avait à faire à un opportuniste qui avait repris Pescarolo Sport pour fabriquer de petites voitures-écoles. Il a menti à tout le monde et n’avait pas du tout l’intention d’assurer l’engagement en course de l’écurie.
Il y avait pourtant des discussions en cours avec Genii Capital (actionnaire de Renault F1)…
Jean Py avait débuté des négociations avec eux, mais malheureusement j’ai appris par la presse que les dirigeants de Genii Capital s’étaient aperçus de la personnalité à laquelle ils avaient à faire et de son manque de crédibilité. Ils ont rompu toutes les négociations.
Imaginiez-vous que tout puisse s’écrouler si vite ?
Oui, bien sûr. A partir du moment où vous habitez dans un pays dans lequel on a diabolisé l’automobile, les automobilistes et la vitesse, et quand on sait qu’une écurie de course dépend essentiellement du budget sponsoring, on s’imagine facilement que tout peut s’arrêter du jour au lendemain. En moins d’un an, Jean Py a détruit l’une des plus belles écuries du monde et c’est ce qui me désole le plus. Je ne suis plus payé depuis 6 mois et je suis dans une situation très délicate.
Pensez-vous avoir la force de vous battre pour sauver cette écurie ?
Oui, c’est évident. La force de l’écurie est qu’elle est encore au complet et qu’elle est prête à redémarrer avec un nouveau projet. Aujourd’hui, le risque principal est que les autres écuries viennent se servir chez nous. A ce moment là, ce serait la fin de Pescarolo Sport. Le salut pourrait venir d’investisseurs étrangers qui croient un peu plus dans le sport automobile qu’en France. Ça commence à bouger un petit peu. Je ferrais tout ce qui est possible de faire pour essayer de remettre cette écurie en piste, même si elle doit changer de nom. Le combat est entamé depuis longtemps.
Henri Pescarolo, commentvous sentez-vous aujourd’hui ?
Je suis complètementcatastrophé et scandalisé. On se rend compte que c’était prémédité. Quand ilest arrivé, les garanties qu’apportaient Jean Py étaient celles que jerecherchais. C’est un gros industriel et en reprenant l’écurie pour 1€symbolique, il s’engageait à ce que l’écurie reste au plus haut niveau en endurance.Mais progressivement, on s’est aperçu qu’on avait à faire à un opportuniste quiavait repris Pescarolo Sport pour fabriquer de petites voitures-écoles. Il amenti à tout le monde et n’avait pas du tout l’intention d’assurer l’engagementen course de l’écurie.
Il y avait pourtant desdiscussions en cours avec Genii Capital (actionnaire de Renault F1)…
Jean Py avait débuté desnégociations avec eux, mais malheureusement j’ai appris par la presse que lesdirigeants de Genii Capital s’étaient aperçus de la personnalité à laquelle ilsavaient à faire et de son manque de crédibilité. Ils ont rompu toutes lesnégociations.
Imaginiez-vous que toutpuisse s’écrouler si vite ?
Oui, bien sûr. A partirdu moment où vous habitez dans un pays dans lequel on a diabolisé l’automobile,les automobilistes et la vitesse, et quand on sait qu’une écurie de coursedépend essentiellement du budget sponsoring, on s’imagine facilement que toutpeut s’arrêter du jour au lendemain. En moins d’un an, Jean Py a détruit l’unedes plus belles écuries du monde et c’est ce qui me désole le plus. Je ne suisplus payé depuis 6 mois et je suis dans une situation très délicate.
Pensez-vous avoir laforce de vous battre pour sauver cette écurie ?
Oui,c’est évident. La force de l’écurie est qu’elle est encore au complet etqu’elle est prête à redémarrer avec un nouveau projet. Aujourd’hui, le risqueprincipal est que les autres écuries viennent se servir chez nous. A ce moment là,ce serait la fin de Pescarolo Sport. Le salut pourrait venir d’investisseursétrangers qui croient un peu plus dans le sport automobile qu’en France. Çacommence à bouger un petit peu. Je ferrais tout ce qui est possible de fairepour essayer de remettre cette écurie en piste, même si elle doit changer denom. Le combat est entamé depuis longtemps.