« Cali » le globe-trotter

L'ancien pilier ne s'arrête jamais... Toujours sur les routes. - -
Joueur, Christian Califano partait au bout du monde pour tenter une nouvelle expérience. La trentaine pointant son nez, le pilier du Stade Toulousain décidait de s’envoler pour Auckland et la Nouvelle-Zélande. A 38 ans, « Cali » continue d’enrichir sa carte de grand voyageur. Le 1er janvier, quand le Dakar 2011 s’élancera de Buenos Aires, il grimpera pour la troisième année de suite sur sa moto. Après avoir abandonné en 2009 et terminé dernier en 2010, le Toulonnais a revu ses ambitions à la hausse. « Je ne vais pas le cacher, j’ai un gros challenge, confie-t-il. Je vise l’avant-dernière place ! »
A chaque fois, pourtant, Christian Califano a juré qu’il ne remettrait plus les pieds sur les cales. « J’ai replongé, explique celui qui a été sélectionné à 72 reprises avec le quinze de France. Et c’est la faute de mon ami Cyril Despres (ndlr : triple vainqueur du Dakar). Il m’a énormément chambré pendant quatre-cinq mois. Il a fait un long travail de sape en disant ‘‘les rugbymen, vous êtes vraiment des gonzesses, dès que c’est dur, vous abandonnez’’. Donc je suis très content de repartir à ses côtés. » « Cali » perdra assez vite la trace de Cyril Despres en Argentine et au Chili.
Son quotidien sera celui des poireaux du Dakar. « Je pense que je suis un des plus gros galériens du Dakar » reconnaît-il. Mais c’est plus fort que lui. « Je suis un aventurier. Je profite de ces belles opportunités. Pékin-Express, en Inde, c’était pour une association, c’est pour ça que je l’ai fait. Et j’ai d’autres projets en tête. L’année prochaine, il y aura la Coupe du monde de rugby en Nouvelle-Zélande. Il va falloir bien se préparer. J’ai quelques défis en jet-ski aussi. » Après une participation quotidienne médiatique pendant la Coupe du monde de foot, sa femme peut s’attendre à le voir de nouveau partir à l’autre bout du monde. « Je lui annonce chaque fois avant le départ. Deux heures après, je suis dans l’avion. » Intenable, « Cali ».