Dakar : Chaubet, roi de la débrouille

Bernard Chaubet a beau avoir l’un des plus petits budgets de la course (65 000 euros), il participe cette année à son deuxième Dakar, dans la catégorie auto. Il symbolise « le Dakar de la débrouille », il a entièrement démonté et remonté son véhicule tout seul, après 600 heures de travail. « Ce n’est pas une punition de travailler, confie-t-il. Il y en a qui sont punis, moi non. J’ai réussi à boucler ça parce que c’est ma passion. Je rêvais de partir. Je n’aurais jamais cru arriver à ça, ça va me mettre un peu les larmes aux yeux. En moto, j’ai fait un rallye de Tunisie en 1987, dans la même année j’ai perdu mon fils. Donc moi je me suis retourné sur l’automobile pour m’occuper la tête parce que je vous assure qu’il ne faut pas vivre ce que j’ai vécu. Dix ans en arrière, avec ce que j’ai vécu, je n’aurais jamais pensé arriver à ça. Mon fils, c’es t une étoile pour moi maintenant. »

C.G.