Dakar : Red Bull se met (aussi) au rallye-raid

Qatar Red Bull - -
Les circuits aux quatre coins du globe, les pistes enneigées, les stades de foot, les tremplins divers et variés, les plongeoirs de l’extrême… et même les confins de l’atmosphère ! Partout, tout le temps, difficile d’échapper à Red Bull. Et c’est désormais dans les dunes péruviennes et le long de la Cordillère des Andes que la marque autrichienne va s’afficher. Et pas pour y faire de la figuration. Car lorsque la firme à la boisson « qui donne des ailes » se lance dans un projet sportif, c’est pour gagner. Même en rallye-raid.
Déjà présent en qualité de simple sponsor sur certains véhicules, Red Bull est désormais une équipe à part entière. Sous le nom de Qatar Red Bull, la firme rouge et bleu alignera deux buggies construits en Californie. A leur bord, deux pointures du rallye-raid. Deuxième du Dakar en 2010 et vainqueur en 2011, Nasser Al-Attiyah est de l’aventure depuis le début du projet. Le Qatari a ainsi réussi à convaincre Carlos Sainz, son ancien coéquipier chez Volkswagen, d’être de la partie. « J’ai parlé avec Nasser, il m’a parlé du projet de l’arrivée de Red Bull et je crois que c’est une grande opportunité de refaire le Dakar. J’ai toujours la passion et la motivation », lance l’Espagnol de 50 ans.
Sainz : « On aura besoin d’un miracle pour gagner »
Absent du dernier Dakar pour la première fois depuis 2006, le double champion du monde WRC (1990 et 1992) effectue donc son grand retour sur le plus célèbre des rallye-raids. Avec l’ambition d’en remporter un 2e, après celui conquis en 2010 ? A l’écouter, il faudra encore patienter un peu. « Le problème est que nous n’avons pas pu beaucoup tester la voiture. C’est complétement différent de chez Volkswagen, où il y avait une grande préparation, explique-t-il. Savoir ce dont la voiture a besoin pour finir le Dakar, ce n’est pas facile. Mais c’est un beau projet et on va donner le maximum pour arriver à la fin. »
Avant d’ajouter, comme une manière de mettre une légère pression sur les épaules de Stéphane Peterhansel (Mini X Raid), le tenant du titre : « Dans le futur, on peut gagner, mais cette année, le projet est trop récent, on a fait trop peu de kilomètres. Et pour être honnête, on aura besoin d’un miracle pour gagner. » Le miracle, un ingrédient à part entière sur le Dakar.