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Loeb prend le pouvoir

Grâce à une belle remontée et aux malheureurs de Sébastien Ogier, le sextuple champion du monde occupe la tête du rallye de Turquie.

Grâce à une belle remontée et aux malheureurs de Sébastien Ogier, le sextuple champion du monde occupe la tête du rallye de Turquie. - -

Sébastien Loeb (Citroën C4) a profité de la crevaison de son coéquipier Sébastien Ogier dans la quinzième spéciale pour prendre samedi la tête du rallye de Turquie.

De toutes les matières, c’est l’asphalte qu’il préfère, Sébastien Loeb. Mais il ne déteste pas la poussière non plus, surtout quand il n’a pas à la balayer en s’élançant en première position. Alors, sur un terrain de jeu propice à l’attaque, il s’en est donné à cœur joie. Comme prévu, après une première journée en éclaireur, l’Alsacien a grignoté son retard de 25 secondes à toute allure pour pointer en tête samedi soir avant les six dernières spéciales dominicales. Derrière lui, Petter Solberg (à 16sec) prive pour l’instant Mikko Hirvonen, une seconde de retard sur le Norvégien, des points de la deuxième place.

A l’offensive dès le matin, Sébastien Loeb n’a pas grillé les étapes pour retrouver les cimes du classement. Il a su reprendre un à un ses rivaux pour finalement passer en tête à deux spéciales du bivouac. Plein d’assurance sur une route dégagée et parfois bitumée, le leader du général a survolé les deux derniers chronos et repoussé un peu plus loin le danger. Le voilà sur la voie royale pour empocher un troisième succès consécutif et distancer un peu plus encore Hirvonen, son principal rival, sur sa Ford Focus. Seul petit obstacle sur la route de sa 57e victoire en rallye : c’est de nouveau lui qui ouvrira la piste ce dimanche.

Constat, le Finlandais est encore le seul du Top 5 à ne pas être au volant d’une Citroën C4, puisque Dani Sordo et Sébastien Ogier complètent le quintette de pointe. La déception est grande pour le jeune Français, leader au soir de la première journée et convaincant jusqu’à une cruelle crevaison dans la 15e spéciale. Trois minutes et beaucoup d’illusions perdues pour Ogier, déjà victime d’une tactique d’équipe il y a quinze jours en Jordanie, et qui voit passer l’occasion de grimper de nouveau sur un podium, comme au Mexique (3e) début mars.