A. Traoré : « Le coach a pris dix ans d’un coup »

Ali Traoré - -
Ali, vous réintégrez le groupe après votre rééducation du genou à Capbreton. Dans quel état de forme êtes-vous ?
Mon état de forme est ok. Le plus important, c’est de retrouver le « rythme basket ». On peut faire autant de cardio qu’on veut, le basket, c’est un sport à part. C’était difficile ce matin, mais c’est normal, c’est la douleur de reprise.
Et si vous deviez donner un pourcentage de forme ?
Joker ! (rires). Non, mais disons 70%. Il y a encore un petit peu de temps pour être à 100% donc je suis bien. Joker ! (rires). Non, mais disons 70%. Il y a encore un petit peu de temps pour être à 100% donc je suis bien.
Les deux matchs qui viennent à Strasbourg (contre le Brésil ce samedi à 19h30 puis l’Australie lundi) tombent donc très bien pour vous, pour vous remettre dans le rythme ?
Oui, ce sont deux matchs à très forte opposition. Les Brésiliens et les Australiens, ce sont deux équipes vraiment très fortes. Ça va me permettre de rentrer dans le dur directement.
Ils ont un secteur intérieur estampillé NBA…
Oui, enfin ils pourraient avoir un secteur intérieur estampillé slovaque, on s’en fout. Le plus important, c’est que ce sont vraiment de bons joueurs, très complémentaires et qui jouent très bien au basket. Le Brésil joue très bien à l’intérieur avec un poste 4 et 5 très solide. Ils ont dominé les Américains dans ce secteur. Ça va être bien. Un bon test pour nous, pour progresser. Coté australien, il y a des joueurs qui évoluent dans les meilleurs clubs européens. Des joueurs comme David Andersen, Joe Ingles… Ce sont des joueurs qui évoluent dans les meilleures équipes européennes, qui se connaissent depuis longtemps et qui sont durs à jouer.
Qu’attendez-vous des deux derniers matchs de préparation ?
On attend de progresser collectivement et dans tous les domaines du jeu parce qu’on entame la dernière ligne droite. On a eu une préparation très, très difficile. Mais c’est justement le moment de resserrer le groupe et de faire corps ensemble. C’est compliqué mais collectivement on va trouver la solution pour faire de bons Jeux Olympiques.
Vincent Collet, le sélectionneur, est inquiet…
Le pauvre, il a pris dix ans d’un coup. C’était compliqué pour lui. Les gens ne s’imaginent pas à quel point c’est difficile d’avoir tant de mauvaises nouvelles d’un coup. Mais on arriver à s’en sortir honorablement. Et puis Nicolas (Batum) va très vite revenir.