Collet : « On n'est toujours pas qualifiés »

Vincent Collet - -
Vincent Collet, est-ce le meilleur match que vous ayez coaché depuis que vous êtes sur le banc de l’équipe de France ?
Sans aucun doute. Dans la constance, dans l’agressivité, dans l’intelligence de jeu, surtout à la fin du match, on a su répondre présents. L’état d’esprit a été également irréprochable, on a tous très envie de bien faire. Toute l’équipe s’est mise au diapason, même les remplaçants, comme Charles (Lombahe-Kahudi) ou Kévin (Séraphin)... Et il fallait ça pour battre cette équipe de Serbie.
Comment envisagez-vous la suite de la compétition ?
Je suis très content du match de ce soir, et il faut l’être mais il ne faut surtout pas crier victoire trop vite. Nos trois prochains adversaires sont redoutables. La Turquie, (vice-championne du monde), c’est très solide, la Lituanie évolue à domicile, et quand l’Espagne se met à jouer, c’est la meilleure équipe d’Europe. Soyons vigilants, on n’est encore loin d’être qualifiés.
Avec deux victoires, la France est seule en tête du groupe. Ne peut-on pas considérer que vous avez déjà un pied en quarts de finale ?
Mais c’est complètement faux ! Le problème, c’est que l’Espagne n’a pas fait ce qu’elle devait faire : c'est-à-dire battre la Turquie (57-65). Du coup, derrière nous, il y a quatre équipes à une victoire. Et pour l’instant, la seule que l’on ait battu dans ces équipes-là (la Serbie), c’est avec un petit point d’avance. Donc, au point-average, ça ne veut pas dire grand-chose. J’insiste : on n’est pas du tout qualifiés.