Dumerc : « Parfois je doute comme une fille de 12 ans »

Céline Dumerc sous le maillot des Bleues. - -
Céline, depuis le début de l’Euro, vos prestations n’ont pas été forcement à la hauteur, comment l’expliquez-vous ?
C’est dur par rapport à mon apport offensif qui a été catastrophique, j’ai beaucoup de regrets. J’aurais aimé avoir plus d’agressivité et plus de contrôle dans mes prises de responsabilités. Ce n’est vraiment pas facile car je n’ai pas été à mon meilleur niveau. Je n’ai pas les qualités suffisantes pour, sans confiance, faire des grandes choses. Je n’arrive pas à avoir une carapace, j’ai vingt-neuf ans et parfois je doute comme une fille de douze ans. Mentalement, j’ai beaucoup de lacunes et cela se ressent dans mon jeu, dans mon appréhension notamment offensive.
Voyez-vous un moyen de remédier à ces problèmes de confiance ?
J’essaye de trouver des solutions, mais c’est tellement complexe… La psychologie, c’est une notion abstraite donc c’est très difficile à contrôler. Sur les tirs, j’en fais cent à l’entrainement et cela devient mécanique, mais comment voulez-vous travailler le mental ? C’est bien trop compliqué à gérer.
Quelle est votre sentiment à la veille du match pour la troisième place ?
Qu’est-ce que j’aimerais partir dès maintenant… Bien sûr que demain (dimanche, ndlr), on aura toutes envie de terminer avec une médaille de bronze. Il ne faut pas cracher dans la soupe. Troisième, c’est vraiment différent que quatrième. On a le désir de bien finir le boulot. Mais c’est très dur quand même (soupir).