Euro : les Bleues peuvent voir loin

Emilie Gomis - -
La confirmation n’aura pas mis longtemps à arriver. Après une entrée en matière prometteuse contre la Lettonie (62-39), samedi, l’équipe de France a encore une fois fait le job ce dimanche, face à la Serbie (76-32). Mieux, les filles de Pierre Vincent sont montées en puissance, écrasant des adversaires rapidement réduites au rang de faire-valoir. Dans une Arena Loire de Trélazé une nouvelle fois pleine à craquer, les Bleues ont livré une partition quasiment sans faute.
Encore une fois impériales sous la raquette, dégageant une puissance physique implacable, comme lors de leur premier match, les Tricolores ont ajouté l’efficacité offensive (58,5% au tir). Et si Isabelle Yacoubou et Sandrine Gruda avaient pris les choses en main contre les Lettonnes, ce sont cette fois les « petites » Céline Dumerc et Gaëlle Skrela qui ont brillé. Bloquée à un seul petit point la veille, « Caps » a cette fois compilé 10 points (2/3 à trois points). La Montpelliéraine a quant à elle terminé le match avec 14 unités (2/2 à trois points). « On avait à cœur de bien rentrer dans la compétition, souligne Dumerc. C’est parce qu’on a respecté nos adversaires, on s’est appliquée. Défensivement, on a vraiment montré de belles choses depuis le début. Offensivement, sur ce match on a trouvé plus de choses. »
Une « finale » contre la Grande-Bretagne
Pierre Vincent, qui attendait que certaines filles « se lâchent », peut être satisfait. Sereines, appliquées et détendues, comme en témoigne le large sourire d’Isabelle Yacoubou (10 points) lors de ses passages sur le banc de touche, les « Braqueuses » ont déjà composté leur billet pour le deuxième tour. Le dernier match de ce premier tour, ce lundi face à la Grande-Bretagne (21h), également qualifiée, aura pour enjeu la première place du groupe C. « Elles perdent beaucoup de ballons mais ce n’est pas pour autant qu’elles ne gagnent pas, prévient Dumerc. Il va falloir être concentrée car elles risquent de nous faire déjouer. » Même sur leurs gardes, les Françaises voient déjà beaucoup plus loin.
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