Euro : les Bleus montent en pression

Après ses succès contre la Grande-Bretagne et Israël, la France doit boucler le 1er tour de l’Euro par deux victoires pour aborder la suite dans les meilleures conditions. Première étape dimanche (17h45) face à l'Ukraine.

Les Bleus ont deux matches pour tirer un trait sur leur faux-pas du premier jour. Surprise par l’Allemagne (80-74) lors de son entrée en lice à l’Euro slovène, la bande à Tony Parker a depuis enchaîné deux larges succès contre la Grande-Bretagne (88-65) et Israël (82-63), quand les Allemands sombraient à deux reprises. Et voilà comment l’équipe de France pourrait rallier le deuxième tour sans le handicap promis par son début catastrophe. « C'est un peu inespéré mais les circonstances nous permettent à nouveau de finir premiers de ce groupe, apprécie le sélectionneur Vincent Collet. On est maintenant en situation plus favorable, à condition de gagner les deux matches qui arrivent. »

Au repos samedi, les Bleus attaquant leur double défi ce dimanche (17h45) contre l’Ukraine. Une équipe qui a forcé son destin d’habituel faire-valoir pour remporter ses trois premières rencontres et occuper la tête du groupe A à deux journées du terme. Une victoire enverrait à coup sûr les Ukrainiens au prochain tour, eux qui n’ont jamais fait mieux qu’une 13e place dans une compétition continentale.

Collet : « On ne peut pas crier victoire »

Côté français, la donne est plus complexe. Si une victoire mettrait les vice-champions d’Europe en position de force pour finir à la première place, la qualification pourrait leur échapper en cas de défaite le lendemain contre la Belgique. « Il faut être mesuré et prudent, prévient ainsi Collet. Nous avons fait le métier contre la Grande-Bretagne et Israël mais ce sont probablement les deux équipes plus faibles de notre groupe. On ne peut pas encore crier victoire mais il ne faut pas non plus avoir la peur au ventre. »

« La défaite contre l’Allemagne a été une piqure de rappel, prolonge l’ailier Nicolas Batum, en forme ascendante ces derniers jours. On a beau avoir des ambitions, on peut perdre contre n’importe qui. Tout le monde parle de nous comme une équipe favorite mais si tu n’es pas concentré, ça n’ira pas. » Réglés offensivement (deuxième meilleure attaque de l’Euro), les Français ont rectifié le tir dans le secteur défensif depuis deux rencontres. Et sont prêts à « monter en puissance », selon Collet. C’est effectivement le bon moment.

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S.C. avec N.J.