Les Bleues en mode Euro

L’aventure estivale commence ce samedi à Bourg-en-Bresse pour l’équipe de France féminine de basket. Les « Braqueuses » affronteront l’Italie (19h15), pour le premier de leurs neuf matches de préparation avant l’Euro 2013.

Moins d’un mois avant l’Euro 2013 (du 15 au 30 juin, en France), les Bleues, vice-championnes olympiques à Londres l’été dernier, s’apprêtent à recevoir l’Italie trois jours de suite, à Bourg-en-Bresse (samedi 19h15), Roanne (dimanche 18h) et Clermont-Ferrand (lundi 15h). Et malgré les neuf matches d’entraînement qui les attendent du 18 mai au 9 juin, la préparation est un peu courte selon Céline Dumerc. « Il faut du temps. Malheureusement, on n’en a pas beaucoup. Ça va très, très vite arriver », craint la meneuse de jeu. Une inquiétude due à un important rafraîchissement du groupe.

« Il y a un renouvellement de l’équipe de près de 40% », explique Dumerc. Un phénomène qui, selon elle, nécessiterait plus de temps d’entraînement : « Il faut que les dernières arrivées assimilent tout le contenu offensif et défensif. Pour certaines, c’est la première fois qu’elles ont affaire à notre entraîneur. » Beaucoup de nouvelles et quelques absences pesantes : la nouvelle équipe française devra s’ordonner sans cinq de ses douze médaillées olympiques (Clémence Beikes, Florence Lepron, Elodie Godin, Marion Laborde et Jennifer Digbeu).

Dumerc : « On est dans une bonne phase »

Mais les « Braqueuses » n’en sont pas moins motivées et peuvent compter sur le soutien de leur public. « Tout est plein, dans tous les matches amicaux que l’on va faire, et dans toute la compétition, s’enthousiasme Dumerc. Ça prouve que les gens nous ont suivies, ça prouve que les gens ont envie de nous suivre, envie de nous voir. » Grandes favorites, les championnes d’Europe 2009 se battront pour l’or dans des salles toujours combles.

Malgré les quelques changements redessinant leur équipe, les femmes de Pierre Vincent (remplacé par son adjointe Valérie Garnier pendant les play-offs de Pro A, qu’il dispute avec l’ASVEL) sont confiantes. « On est dans une bonne phase », assure Dumerc, un sourire dans la voix. Et si la capitaine des Bleues appréhendait le peu de temps dont elle dispose, « Caps’ » admet que les dates de la compétition – qui sera la dernière d’Edwige Lawson-Wade, taulière de l’équipe – ne pouvaient pas être mieux choisies. « Il n’y avait pas meilleur timing », certifie-t-elle. La machine est lancée.

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Mathilde Effosse avec Camille Gelpi