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Les quatre pièges à éviter

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Assurée d’une place en quart de finale de l’Euro, l’équipe de France rencontre mardi la Grèce (18h15) avec pour enjeu la première place. Si les Bleus s’avancent plein d’assurance, ils restent néanmoins vigilants. Le titre est à ce prix…

L’excès de confiance
Avec cinq victoires en autant de rencontres dans cet Eurobasket, les Bleus réalisent pour l’instant un sans faute qui les positionne parmi les favoris de l’épreuve. Le danger ? Les Français pourraient se voir trop beaux et ne plus faire les efforts jusque là consentis pour le collectif. « Ça serait terrible, mais je ne pense pas que cela arrive, relativise un Vincent Collet serein et sûr de ses hommes. Maintenant, c’est la loi du sport. Et même si je n’y crois pas, tout peut arriver. » Une chose est sûre, les barrages de qualification ont permis aux joueurs de garder les pieds sur terre. « On a beaucoup de choses à prouver, car on est arrivé par la petite porte », reconnaît d’ailleurs Tony Parker.

La lutte des égos
Florent Piétrus avait exprimé un petit coup de blues la semaine dernière. L’ancien Palois regrettait de ne pas avoir plus sa chance au shoot. Résultat, ses coéquipiers se sont assurés de le mettre dans les meilleures dispositions contre la Macédoine (83-57). Tout comme face à la Croatie, deux jours plus tard. Quatorze points sont ainsi venus récompenser ses deux prestations. Comme une réponse à ceux qui évoquaient des débuts de friture sur la ligne. « Il n’y a pas de problème d’ego, temporise d’ailleurs le principal intéressé. Ça fait deux mois qu’on vit ensemble et l’Euro c’est quinze jours de sacrifices. Tout le monde va dans le même sens. C’est ce qui fait la différence par rapport aux autres Euros. » Alors si Piétrus et Parker ont souvent échangé contre la Croatie, il s’agissait surtout « d’explications de terrain entre mecs intelligents ».

La fatigue
L’équipe de France a débuté sa compétition le 5 août, à l’occasion des barrages de qualifications face à l’Italie, la Finlande et la Belgique. Un mois avant ses adversaires et six rencontres supplémentaires qui risquent de peser sur les organismes quand le sprint final sera lancé. « On est fatigué, constate d’ailleurs Nicolas Batum. Les journées sont longues et on s’occupe comme on peut. » Certains comme Batum et Traoré alimentent leur blog. D’autres conversent via Internet avec leur famille. D’autres encore passent le temps avec leur console. Point positif les Bleus auront droit à une journée de repos supplémentaire par rapport à leur adversaire avant le quart. Tout comme avant une éventuelle demi-finale. Des plages de repos bienvenues.

Le réveil de l’Espagne, le danger serbe…
Qui affronteront les Bleus en quarts de finale ? L’identité de leur adversaire ne sera connue qu’au tout dernier moment puisque c’est mercredi que la bande à Parker en saura plus. Une chose est sûre : ce sera costaud puisque la Serbie et l’Espagne, championne du monde en titre, sont candidats. « Avec la chance qu’on a, on va tomber sur l’Espagne », ironise ainsi Nicolas Batum sur son blog. De son côté, Vincent Collet se voit jouer contre la Serbie. Un sentiment qui ne se base que sur une intime conviction ressentie par le sélectionneur. « Le danger c’est que l’Espagne passe et comme on remet les compteurs à zéro pour ces matchs couperets, ça risque d’être dangereux », continue l’ancien entraîneur du Mans.

La rédaction