Parker : « Nous, une Dream team ? C'est un bien grand mot »

Impatient d'entrer dans le vif du sujet, le meneur tricolore s'est confié à quelques heures de l'entrée en lice des Bleus face à la Lettonie (16h45), dans le cadre des Championnats d'Europe de basket qui débutent aujourd'hui en Lituanie.

Tony, avez-vous hâte de rentrer dans la compétition ?
C’est clair qu’on a hâte de commencer. C’était une longue préparation, avec 10 matches joués. Mais ça ne veut rien dire et maintenant, les choses sérieuses commencent.

La claque prise contre l’Espagne (77-53) lors du troisième match de préparation est-elle oubliée ?
Ce match était une bonne chose pour nous. Ca nous a réveillés et montrés le long chemin qu’il y avait à parcourir avant le Championnat d’Europe.

Avez-vous conscience qu’en France, on vous considère comme une « Dream Team » ?
La Dream Team, c’est un grand mot ! Un Championnat d’Europe, c’est très relevé. Il y a beaucoup de bonnes équipes. Et chez nous, il manque des joueurs, comme Mike Pietrus et Ronny (Turiaf, Ndlr).

Avec Joakim Noah, la France se dote enfin un pivot de qualité à ce poste...
C’est clair qu’on en a besoin, surtout pour le jeu européen. En défense et au rebond, Joakim nous apporte toute son énergie. Et en attaque, il a fait de bons progrès. J’espère que sur cette première compétition, il va être performant. Mais j’ai confiance.

« J'arrive en pleine forme »

A titre personnel, comment vous sentez-vous ?
Je me sens frais. Je me suis bien reposé et j’arrive en pleine forme pour l’équipe de France. Sur les matches de préparation, j’étais bien en jambes. J’espère continuer sur cette lancée au Championnat d’Europe.

Vincent Collet a parlé de montée en puissance de l’équipe pendant la préparation. Que reste t-il encore à améliorer ?
On peut progresser sur la zone, sur notre patience, la façon de mettre la balle à l’intérieur. On a fait le maximum sur la préparation, et on essaiera d’en faire de même sur la compétition.

Etes-vous focalisé sur les deux premières places, directement qualificatives pour les JO de Londres ?
Il ne faut pas qu’on se focalise sur ces deux premières places. Le premier objectif, c’est de se qualifier pour le TPO. Et généralement, lors de ce tournoi, les équipes européennes se qualifient. L’essentiel, c’est de se concentrer sur ça. Le reste, c’est du bonus.

Compte tenu de votre longue présence en équipe de France, vous dites-vous que c’est l’été ou jamais ?
On a pas mal entendu que ce serait le dernier été pour notre génération. Moi, je n’en ai pas l’impression. C’est une autre étape, et il y a encore pas mal d’étés où on pourra être performant.