Basket: Les Françaises vues par leur capitaine

Contre la Belgique, les basketteuses françaises peuvent réaliser une performance plus vue depuis 1953. 65 ans que la France échoue à rentrer dans le dernier carré d’un Championnat du monde. Face aux Belgian Cats à 18h30, les Bleues peuvent aussi terminer leur série de quatre défaites de suite en quart de finale dans cette compétition. Une équipe de France rajeunie (25 ans de moyenne d’âge) depuis le départ à la retraite de la capitaine emblématique Céline Dumerc mais aussi de Gaëlle Skrela. Présentation des héritières des Braqueuses avec l’actuelle capitaine, Endy Miyem.
Olivia Epoupa (meneuse, 24 ans, 1m64)
"C’est la petite puce bondissante. Elle est partout. En fin de match, elle peut renverser la tendance." Un jeu spectaculaire parfaitement illustré par la fin de match contre la Grèce en poule (victoire 75-71). La meneuse de jeu titulaire en interceptant des ballons a permis à la France de se sortir d’un match traquenard.
Romane Bernies (meneuse, 25 ans, 1m70)
Ancienne remplaçante de Dumerc à Bourges pendant plusieurs saisons, "Romy" est plus qu’une meneuse défensive pour sa capitaine: "La saison passée, elle a progressé. Elle est capable de gérer une équipe et d’attaquer."
Alix Duchet (meneuse, 20 ans, 1m68)
Dans un profil plus gestionnaire, la meilleure joueuse espoir 2016 de Ligue Féminine, découvre une grande compétition internationale: "C’est quelqu’un qui arrive à s’affirmer. Elle shoote bien à 3 points. C’est aussi une teigne sur le terrain."
Marine Johannès (arrière, 23 ans, 1m77)
Le symbole de la nouvelle génération. Timide face aux caméras, sur le terrain, elle brille par ses actions spectaculaires. Johannès, la Mbappé du basket féminin? "C’est une artiste. Elle a ce culot, cette audace. Elle est talentueuse. Elle a gagné en maturité et en maîtrise."
Sarah Michel (arrière, 29 ans, 1m80)
Dans une interview à Ouest France, son ancien entraîneur à Valenciennes, l’a qualifiée de "N’Golo Kanté du basket féminin". Réponse de la capitaine: "Je suis d’accord. C’est une joueuse sous côté. Elle est indispensable. Elle a de l’expérience. Elle fait attention aux détails. En attaque, elle est capable de scorer à 3 points."
Diandra Tchatchouang (ailière, 27 ans, 1m89)
Titulaire incontestable au poste d’ailière, Tchatchouang est une des cadres de cette nouvelle équipe de France. Sur le terrain, comme face à la Corée, où elle débute à 3 sur 3 à 3-pts, elle est capable de prendre ses responsabilités: "C’est la force tranquille! Malgré son gabarit, elle est capable d’attaquer le panier."
Valériane Ayayi (ailière, 24 ans, 1m84)
Passée par plusieurs clubs français (Basket Landes, Lattes-Montpellier, Villeneuve d’Ascq, Bourges), Ayayi s’est également illustré en WNBA en 2015 avec les Stars de San Antonio: "Sa taille joue pour elle. Elle a une aisance avec le ballon. Elle est capable d’attaquer le cercle, de shooter. C’est une battante."
Alexia Chartereau (intérieure, 20 ans, 1m90)
La benjamine du groupe ne fait pas son âge sur le terrain. Capable de prendre des tirs difficiles, la joueuse de Bourges est avec Johannès, l’incarnation de cette jeunesse décomplexée: "Elle a un bras aiguisé! Il y a de l’audace chez elle. Elle prend les shoots. Elle a une intelligence de jeu."
Helena Ciak (intérieure, 28 ans, 1m97)
La "big women" des Bleues avec son presque double mètre. Imposante dans la raquette, Ciak adore le combat sous les panneaux: "C’est la dissuasion avec son envergure. Sa taille est un plus. Elle peut avoir quatre joueuses autour d’elle, elle s’en sort. C’est aussi la touche de folie dans le groupe. Elle rigole toujours."
Sandrine Gruda (intérieure, 31 ans, 1m97)
L’un des plus beaux CV européens de la compétition. Gruda a gagné en WNBA mais aussi en Euroligue. Elle est l’une des joueuses phares et la meilleure marqueuse française de la Coupe du Monde avec 13,8 points de moyenne: "C’est la dureté, le professionnalisme. Elle sait ce qu’il faut faire pour performer. C’est une compétitrice, elle a envie de gagner."
Marième Badiane (intérieure, 23 ans, 1m90)
La joueuse de l’ASVEL féminin, club de Tony Parker, découvre également sa première compétition internationale: "C’est comme Alix, Marine et Alexia, elle a peur de rien. C’est sa première. Elle va au combat. On sait que quand elle rentre, elle va se battre."
Enfin, la capitaine vue par…la capitaine
"Je parle beaucoup (rires). Valérie (ndlr: la coach) dit que je dois parler plus devant le groupe. Je pense à des choses parfois et je me dis qu’il faut que je partage ça avec le groupe. Avoir ce discours positif."