
Les Bleus démarrent leur nouvelle aventure

Nicolas Batum - -
Dix mois après leur sacre européen en Slovénie, les Bleus sont déjà de retour pour une nouvelle campagne : la Coupe du monde (30 août-14 septembre). Avant leurs neuf matches de préparation prévus en août, Nicolas Batum et ses coéquipiers se sont réunis à l’INSEP lundi pour débuter leur préparation. Une semaine d’entraînement qui a débuté avec 12 joueurs et non 16, comme il était souhaité. Nando de Colo, Kim Tillie, Boris Diaw et Kevin Seraphin manquent à l’appel. Si les deux premiers devaient rejoindre l’INSEP mercredi, après avoir signé un contrat avec leur nouveau club (CSKA et Vitoria), les deux autres arriveront un peu plus tard.
Boris Diaw s’est vu accorder quelques jours de vacances supplémentaires après sa longue et victorieuse saison NBA aves les Spurs. Kévin Séraphin n'a, lui, pas encore finalisé son contrat avec les Washington Wizard et n'a donc pas encore l'autorisation de la NBA pour pouvoir s'entraîner avec les Bleus. Après s’être entraînés ce mercredi matin, les joueurs de l’équipe de France de Vincent Collet se sont autorisé un petit passage devant les médias. Et la grande absence de Tony Parker était évidemment à l’ordre du jour. Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ? Adage d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit de votre leader incontesté depuis des années.
Batum : « On peut faire un truc »
L’épreuve espagnole n’étant qualificative pour aucune autre compétition, « TP » a préféré prendre du repos, en accord avec le staff tricolore. Mais l’équipe de France compte bien prouver que même en l’absence de son patron, elle est capable de faire de grandes choses. « C’est sûr que je ne vais pas faire du Tony Parker, assure Antoine Diot, qui aura la lourde tâche de le remplacer au poste de meneur. Il ne faut pas s’attendre à ça. Après, je vais continuer à jouer mon jeu. Avec Thomas (Heurtel), on va avoir plus de responsabilités sur le poste de meneur. Mais on ne va pas faire n’importe quoi parce que Tony Parker n’est pas là. On va continuer à jouer notre jeu sans trop se poser de questions. C’est peut-être une grosse absence, mais tout le monde va devoir faire un peu plus. Ça va être une réponse un peu collective. »
Egalement privés de Joakim Noah et Alexis Ajinça, les Bleus espèrent pouvoir s’appuyer sur l’autre taulier du groupe couronné à l’Euro en septembre dernier, Nicolas Batum. « On ne remplace pas Tony (Parker) comme ça, sur et en dehors du terrain, reconnaît le joueur de Portland. Il a son leadership et une présence qui n’est pas facile à remplacer. Mais on va devoir le faire. Je dois être l’un des meilleurs. Si on veut faire quelque chose de bien, je dois être présent, je dois jouer mon jeu et faire ce que j’ai à faire. (…) Il faut déjà passer le premier tour et voir qui on prendra en huitièmes. On peut faire un truc et déjà viser les quarts. Il faut se fixer ça, et après on verra. »
S’en remettre au collectif pour faire oublier l’absence de Parker. Un défi pas si évident à relever. Mais la dernière fois que « TP » avait manqué un tournoi international, au Mondial 2010 en Turquie, la France avait tout de même fait bonne figure en atteignant les quarts de finale. Comme quoi tout est possible.