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Diaw : « L’Espagne va servir de baromètre »

Boris Diaw

Boris Diaw - -

Le capitaine des Bleus attend le match amical face aux champions d’Europe en titre, mardi, pour évaluer avec plus de précision le potentiel de son équipe. En parallèle, le joueur des Charlotte Bobcats ne s’interdit toujours pas, pendant le lock-out NBA, de signer à Bordeaux (Pro B), dont il est le président.

Boris, quelle va être priorité du match amical face à l’Espagne mardi à Almería ?

Avant tout, on va essayer d’affiner ce qu’on a appris et de mettre en place nos systèmes offensifs et défensifs. C’est sûr que ça va nous servir de test. On est assez motivés. L’Espagne, c’est un grand nom, avec tout ce que cette équipe a su faire ces dernières années. Ça va nous permettre de savoir où on en est à ce moment de la préparation. Il y aura, après, le tournoi de Londres (cinq matchs amicaux du 16 au 21 août, ndlr). Les résultats ne seront pas une fin en soi, mais ça va servir de baromètre. On va pouvoir pointer du doigt les choses sur lesquelles nous devrons progresser.

Allez-vous aider Joakim Noah à s’intégrer à l’équipe de France ?

Bien sûr. Sur les automatismes, sur la façon de jouer. Et puis, au-delà de la façon de jouer de Vincent (Collet, le sélectionneur, ndlr), sur le jeu européen. Il faut le guider, pour qu’il s’adapte le plus facilement possible. Ce n’est pas toujours simple. Il y a des règles et des automatismes d’arbitrage qui sont de temps en temps différents. C’est la même règle mais ils ne sifflent pas de la même façon en Europe ou aux Etats-Unis. Il faut qu’il sache s’adapter par rapport à ça mais aussi par rapport au jeu car la raquette est plus fermée. Mais l’aider à ça fait partie de notre rôle.

Nicolas Batum a signé à Nancy pendant le lock-out NBA. Voulez-vous toujours revenir en France vous aussi, et plus particulièrement à Bordeaux (Pro B), le club dont vous êtes le président ?

Ma volonté est toujours la même, jouer à Bordeaux. Je n’ai pas besoin de me précipiter pour une signature éventuelle, il n’y a pas de pression. Je sais qu’ils seront toujours intéressés. (Rires.) On n’a pas laissé un trou dans l’équipe pour que je puisse signer. L’équipe est déjà finie. Ce sera un plus si le lock-out continue. J’ai envie de rester dans le Sud-Ouest, à 1h30 de la Villa Navarre (hôtel-restaurant à Pau dont il est le patron, ndlr), au cas où il y ait un problème. Si je joue dans le Nord, je ne pourrais pas m’en occuper. (Rires.)

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Diaw régale (encore) |||

A Pau, où elle pose ses valises chaque été depuis trois ans, l’équipe de France a trouvé de belles installations (le Palais des Sports) et un public très chaleureux pour préparer de la meilleure manière possible les compétitions qui l’attendent. Mais cette année, en vue de l’Euro en Lituanie (31 août au 18 septembre), les Bleus peuvent aussi profiter presque à loisir de la Villa Navarre, un hôtel-restaurant quatre étoiles de la cité béarnaise que leur capitaine a racheté il y a seulement quelques semaines. C’est donc encore Boris Diaw qui était le maitre de cérémonie ce dimanche soir pour une dernière réception avant de s’envoler lundi pour l’Espagne. Les joueurs de Vincent Collet, qui se sont entraînés de 11h à 13h ce dimanche, décolleront lundi matin en direction d’Almería. Ils s’entraîneront dans la soirée en Andalousie. Puis affronteront mardi (21h30), pour leur troisième match amical, les redoutables Espagnols et leur colonie de stars, de Pau Gasol à son frère Marc en passant par Ricky Rubio, Juan Carlos Navarro, Juan Manuel Calderon et le nouveau venu, le naturalisé Serge Ibaka.