Euroleague: le président annonce un retour très probable du Final Four à Paris

Dans un entretien accordé à RMC Sport, Jordi Bertomeu, le président de l’Euroligue, exprime son envie d’organiser à nouveau un Final Four à Paris. Le dirigeant espagnol évoque également la possibilité d’une deuxième équipe dans la compétition. Et fait le point sur l’Eurocoupe.

Pour assister au Final Four de l’Euroligue cette année, les amateurs français devront traverser les Pyrénées. L’édition 2019 se déroulera en mai à Vitoria-Gasteiz, dans le Pays basque espagnol. Mais les prochaines échéances pourraient bien leur éviter un trop long trajet. Dans un entretien accordé à RMC Sport, Jordi Bertomeu, le président de l’Euroligue, a exprimé son désir d’organiser à nouveau cet événement à Paris.

"Il est temps de revenir à Paris"

"Oui, c’est notre intention. La dernière fois que nous sommes venus, c’était en 2010 et c’était une très bonne expérience, explique-t-il. Nous pensons avec l’Euroligue qu’il est temps de revenir. Ce serait trop risqué d’annoncer une date, mais nous étudions cette possibilité de faire le Final Four à Paris. Nous discutons avec plusieurs interlocuteurs pour ce projet et je suis optimiste sur le fait que, dans un délai raisonnable, nous pourrons revenir à Paris."

Un deuxième ticket pour un club parisien?

Reste à savoir combien d’équipes françaises seront alors en lice dans la compétition (à suivre en exclusivité sur RMC Sport). La réintégration de l’ASVEL est actée pour la saison prochaine. Mais pas sûr qu’un deuxième club de l’Hexagone lui emboîte le pas. A moins qu’un projet ambitieux ne voit le jour dans la capitale d’ici-là.

"Je pense qu’on ne peut pas attendre de deuxième équipe à moyen terme, reconnaît Bertomeu. Dans les trois-quatre ans, ça n’arrivera pas. Mais à plus long terme, l’Euroligue a prouvé que nous étions flexibles et l’évolution de la ligue l’amènera vers de nouveaux marchés, de gros marchés. Donc un deuxième club français ne fera sens que s’il est à Paris, quand nous aurons un projet solide avec une Arena. Nous pourrons en discuter à ce moment-là. Mais je pense que Paris est la seule option."

Aucun contact avec le Paris Basket

Une option qui reste très incertaine à l’heure actuelle. "Nous n’avons aucun contact avec David Kahn (le patron du Paris Basket, ndlr), poursuit le président de l’Euroligue. Nous avons besoin d’avoir une Arena et un projet solide, comme on l’a demandé à Londres. Notre décision se basera uniquement sur le business. Si nous voyons qu’il y a un projet sérieux, comme à l’ASVEL, avec des dirigeants en qui nous avons confiance et une Arena permettant de développer un projet sportif et économique. Si nous trouvons des partenaires sérieux comme RMC ou la ville de Paris, ce sera une possibilité. En l’état, le projet parisien n’est pas fondamental à nos yeux. Ça pourrait se faire ou pas. S’il se développe correctement, nous pourrons en rediscuter."

Trois clubs français en Eurocoupe

Concernant l’Eurocoupe, Jordi Bertomeu prévoit de conserver trois sièges pour les clubs de Jeep Elite. Comme c’est le cas cette saison avec l’ASVEL, Monaco et Limoges.

"L’Eurocoupe est une compétition basée sur les classements des ligues domestiques, rappelle-t-il. C’est comme ça que nous fonctionnons depuis le départ sauf pour les pays, comme la France, qui ne veulent pas nous envoyer leurs meilleures équipes et préfèrent les envoyer en Ligue des Champions. Dans ce cas, nous choisissons des clubs pour participer, c’est ce que nous avons fait avec Limoges. Je pense qu’au moins trois équipes françaises en Eurocoupe sont à prévoir pour les prochaines années. Bien sûr, nous préférerions que cela se fasse en fonction du classement, mais ça dépendra de la volonté de la LNB."

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