L’Olympiakos enflamme Paris

Porté par une armada de joueurs européens et américains, le club grec vise le sacre dimanche à Paris. - -
Treize ans après sa seule consécration à Rome, le richissime Olympiakos n’a jamais paru aussi proche de remporter la 23e édition de l’Euroligue. 5000 supporters grecs fanatisés ont fait le déplacement pour assister au Final Four qui démarre vendredi soir au Palais Omnisport de Paris-Bercy. Pour faire le nombre, les fans du club du Pirée ont récupéré les billets du Panathinaïkos et du Maccabi Tel Aviv, deux clubs éliminés plus tôt dans la compétition. « L’Olympiakos présente le plus bel effectif de l’Euroligue, s'enthousiasme le consultant RMC Sport Jacques Monclar. Teodosic et Papaloukas sont énorme à l’arrière. Ils ont du poids dans la raquette avec Bouroussis et Schortsanitis et ils possèdent deux gros scoreurs avec Kleisa et Childress. »
L’armada galactique de l’Olympiakos, un mixte de Grecs, de Serbes, de Lithuaniens et d’Américains sur la lancée de leur quatrième place du Final Four 2009, pourrait consacrer un homme providentiel : le coach Panagiotis Giannakis. L’ancien meneur qui a quasiment tout remporté en club (Euroligue en 1996 avec le Panathinaïkos) comme en sélection (Euro 1987 comme joueur, Euro 2005 comme entraîneur) est à deux matches du Graal. « S’il remporte l’Euroligue, les Grecs peuvent l’accrocher sur l’Acropole », plaisante Monclar.
Les Galactiques de la balle orange
Le Barça et sa doublette Navarro-Rubio semble la seule équipe capable de barrer la route aux Grecs. « Les Catalans développent un basket académique par excellence, un jeu de passe magique, des petits gabarits et possèdent l’avantage de l’expérience », explique Jacques Monclar. Du 50-50 donc mais les Grecs devront avant tout se méfier d’eux-mêmes car ils ont la fâcheuse manie de se mettre en danger. « C’est une équipe à réaction qui s’ajuste aux évènements et à l’adversaire, note le technicien français. Attention, parce que dans un match de la mort, ça peut leur coûter cher. »
Le titre de l'encadré ici
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Le programme, au Palais omnisport de Paris-Bercy
Vendredi
18h : Barcelone (Esp) – CSKA Moscou (Rus)
21h : Partizan Belgrade (Ser) – Olympiakos (Grè)
Dimanche 9 mai
18h Match pour la 3e place
21h Finale