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Batum, en toute simplicité

Nicolas Batum

Nicolas Batum - -

Revenu en Pro A à cause de la grève en NBA, Nicolas Batum jouera une partie de la saison à Nancy. Très loin des fastes du basket américain…

Nicolas Batum est plutôt du genre tranquille. En ouvrant la porte de son modeste trois-pièces de Laxou, dans la banlieue nancéienne, le vice-champion d’Europe de basket-ball ne se formalise pas. A l’intérieur, toujours pas de décoration. « Je n’ai encore rien mis parce que si la NBA reprend, je peux repartir illico ! » indique le joueur de 22 ans, affalé sur son sofa et pianotant frénétiquement sur son téléphone.

Sur son mobile, une photo lui tient à cœur : « Regardez, c’est moi avec Jamel Debbouze ! L’autre jour, à la fin de son spectacle, il m’a dit qu’il avait vibré avec nous durant l’Euro et qu’il était trop fan de ce qu’on a fait. Un truc de fou quand même non ? Ma sœur est folle de rage parce qu’elle est super fan de Jamel (rires). » Une confirmation, si besoin est, que les stars argentées de l’Euro lituanien ont franchi un cap auprès du public français. Et qu’elles entendent bien profiter de l’embellie. Le marasme qui a entraîné l’annulation de la première partie de la saison NBA a conduit certains Bleus à revenir en France.

Avec Tony Parker et Boris Diaw, il a donc choisi la Pro A en attendant un signe de reprise de la part des franchises américaines. Sauf que l’ancien Manceau a fait son choix très tôt, bien avant le début de l’épopée balte : « Je suis revenu pour jouer au basket tout simplement. Et puis ça me fait plaisir de revenir ici, de voir mes potes. J’ai commencé ici ! » Batum n’a pas atterri n’importe où en s’installant à Nancy, champion de France en titre et cinq finales de Pro A en sept ans. Surtout, le club lorrain disputera l’Euroligue dans quelques semaines, une compétition à laquelle tient l’habituel ailier de Portland. Ce vendredi (19h30) les Cougars débutent leur saison à Dijon. Une ambiance certainement un brin moins prestigieuse que celle du Madison Square Garden ou du Staples Center de Los Angeles... mais Batum n’en a cure.