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Batum : « Viser le Top 16 de l’Euroligue »

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Mis au repos forcé par lock-out NBA, Nicolas Batum portera les couleurs du champion de France, Nancy, la saison prochaine. Avec beaucoup d’ambition. Le joueur de Portland s’explique sur ce choix en marge de sa préparation pour l’Euro avec l’équipe de France.

Nicolas, trois ans après, vous retrouvez la Pro A. Avez-vous continué à suivre ce championnat depuis les Etats-Unis ?

Tous les week-ends, je regarde les résultats, mais aussi ceux de l’Euroligue. C’est un championnat dans lequel j’ai joué, où j’ai débuté ma carrière pro donc je le suivrai toute ma vie.

Quels sont les termes précis de votre contrat avec Nancy ?

J’ai signé pour un an avec Nancy. Dans le contrat, il est stipulé que dès que le lock-out NBA sera levé, je repartirai jouer avec mon équipe de Portland.

Pourquoi avoir choisi Nancy plutôt que Le Mans, l’ASVEL ou un club étranger ?

Beaucoup m’ont demandé pourquoi je n’étais pas allé à l’étranger alors que j’avais des propositions plus intéressantes, au niveau financier notamment. D’abord pour des raisons familiales. C’est important que ma famille soit proche et puisse venir me voir jouer. Par ailleurs, Nancy est un choix légitime. Ils sont champions de France et j’avais vraiment le souhait de jouer l’Euroligue. Nancy est une terre de basket depuis déjà quelques années. Je n’en garde pas de très bons souvenirs en tant qu’adversaire, mais c’est sympa de passer de l’autre côté aujourd’hui.

« Je ne voulais pas rester plusieurs mois sans jouer »

La menace permanente d’une levée du lock-out peut-elle jouer sur votre implication ?

Je vais vivre au jour le jour, en pensant seulement au match suivant. Je ne pense pas à la fin du lock-out, je n’ai pas envie de me prendre la tête avec ça. L’amour du jeu passe avant tout. Je ne voulais pas rester plusieurs mois sans jouer. Mon métier, c’est d’être basketteur.

Que pensez-vous pouvoir apporter ?

Je vais amener ce que j’ai appris depuis trois ans. Je n’ai pas envie de tout chambouler, je veux juste aider. L’objectif, c’est le Top 16 de l’Euroligue. On est dans un groupe abordable, on peut largement l’atteindre. C’est bien aussi que des joueurs français qui évoluent en NBA dynamisent un peu ce championnat. Ça permet de faire des coups médiatiques. La Pro A en a aussi besoin. Cette expérience va me permettre de me situer, de voir si j’ai progressé ou pas.

Pensez-vous être suivi par d’autres joueurs de l’équipe de France évoluant en NBA ?

Je ne pense pas. On n’en a pas vraiment parlé…