Election US : la NBA vote Obama

Si de nombreux acteurs de la NBA se sont impliqués dans la campagne présidentielle entre Obama et Romney, peu de joueurs ont affiché leur préférence. Seulement cinq sur 64 soutiens recensés.

C’est dans la nuit de mardi à mercredi que les Américains éliront leur futur président de la République. Alors que le suspense reste intact entre le président sortant, Barack Obama, et Mitt Romney, le candidat républicain, le NBA n’est pas restée insensible à cette course à la Maison Blanche. Comme à chaque campagne présidentielle, de nombreux acteurs de la ligue de basket US ont fait un geste en faveur du candidat de leur choix. Le site américain OpenSecert.org a recensé de façon non-exhaustive ces fameux « donateurs ».

Si Barack Obama obtient sans surprise la majorité des dons (42 donateurs pour un total de 128145 dollars contre 32 donateurs soit 118500 $ pour Romney), on ne pourra pas dire que les stars du basket US aux revenus faramineux se soient ruinées pour ces élections présidentielles. Et pour cause, aux Etats-Unis, le montant des dons des particuliers à destination des partis politiques est encadré et limité.
Carmelo Anthony, le boss des Knicks de New York, a tout de même fait un geste de 5000$, soit environ 4000€, en faveur de Barack Obama.

La NBA soutient Obama

L’ancien joueur de Denver a été imité par Vince Carter, l’un des vétérans, et son équipier à Dallas, Baron Davis. David Stern, le grand patron de la NBA, a lui aussi versé 5000$ en faveur du candidat démocrate. Des soutiens « de poids », comparés aux sommes dérisoires voire ridicules versées par Randy Rigby, le président des Utah Jazz (250$), Eve Wright, le vice-président du Miami Heat (295$) ou encore Larry Drew, coach des Atlanta Hawks (500$)…

En revanche et malgré ces quelques « mauvais payeurs », faut-il s’étonner que les donations les plus importantes proviennent des « General manager », c’est-à-dire des patrons des franchises NBA ? Pas vraiment. Et il n’est pas non plus surprenant d’apprendre que ces dons sont allés tout droit dans les caisses de la campagne de Mitt Romney. Ainsi, Pat Riley, le big boss du Heat de Miami, champion en titre, a sorti 7500$ (5800€) de sa tirelire pour soutenir le candidat républicain. Le verdict attendu dans quelques heures dira qui de Carmelo Anthony ou de Pat Riley, a eu le nez creux.

AB