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Parker : « C’est chiant pour Boris »

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A l’image de Ronny Turiaf, Tony Parker est déçu de voir son ami Boris Diaw quitter Phoenix pour Charlotte.

Tony, votre mauvais début de saison semble oublié.
On joue de mieux en mieux depuis notre grosse victoire à Denver (108-91). C’est ce qui nous a donné confiance par la suite. Parce qu’avant Denver, on s’est pris une belle raclée contre Détroit. On a mené tout le match et on a laissé filer la victoire dans le dernier quart-temps. Nous étions légèrement énervés… Ca a finalement servi d’électrochoc. Depuis Denver, nous enchaînons les victoires. Nous avons bien joué à la maison contre Golden State, on a remporté le derby texan à Dallas après deux prolongations et on a confirmé hier soir en battant Atlanta. Nous sommes dans une bonne dynamique.

On peut imaginer que les jambes étaient lourdes, hier, face à Atlanta…
C’est le rythme NBA. Vous jouez deux prolongations, vous rentrez dans la nuit et quelques heures plus tard, vous remettez ça. Je ne vais pas chercher d’excuses, je n’étais pas dans le rythme contre Atlanta (6 points). Rien ne marchait. C’est ce qu’on appelle un mauvais match. Ca m’est déjà arrivé d’enchaîner deux bons matchs alors que j’avais joué 40 minutes. Je n’ai pas d’excuses à avoir, je n’ai pas été bon. Mais ce qui est bien avec la NBA, c’est qu’on n’a pas le temps de s’apitoyer sur son sort. On enchaine tout de suite avec une autre rencontre (San Antonio joue demain à Minnesota).

Quand on regarde le classement de la Conférence Ouest (San Antonio est 6e), on se dit que la marge d’erreur est réduite.
Je le confirme, ça va être super difficile. Il suffit de perdre deux matchs et tu te retrouves immédiatement dans la m… Tu es donc obligé de te montrer régulier tout au long de la saison pour ne pas connaître une mauvaise surprise à la fin de la saison régulière. Une ou deux défaites de trop et c’est la 9e place qui te tend les bras.

Comment as-tu réagi à l’annonce du transfert de Boris à Charlotte ?
Ca fait bizarre. J’ai l’impression que c’est un retour à la case départ pour Boris. Il a commencé à Atlanta et cinq ans plus tard, il repart dans la Conférence Est dans une équipe qui n’est pas très bonne. Je n’arrive pas à l’imaginer avec le maillot des Bobcats. Savoir en plus qu’il sera en vacances dès le mois d’avril alors qu’il se battait pour le titre avec les Suns, c’est vraiment chiant.

La rédaction